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En néerlandais, ils appartiennent au jour. En français, ils perdent le fil.
Après un an d’absence, lors d’un séjour dans sa maison d’enfance, la narratrice retrouve ses proches, une famille de pasteurs néerlandais installés en France.
Avec une douceur infinie, tout en délicatesse, elle évoque les hommes qui « perdent le chemin » : le grand-père qui perd la mémoire, le père fatigué et le fils qui se prépare à l’ordination de pasteur.
La mémoire, les doutes, les émotions et les souvenirs sont décrits avec beaucoup de tendresse et de chaleur ; les chapitres, courts mais suffisamment évocateurs, mêlent des expressions idiomatiques dans les deux langues.
Premier roman touchant et lumineux
F. W.
Voilà un auteur à suivre de près ! Le sang des innocents est le troisième roman de Cosby publié en France et quel roman ! Titus Crown est le premier shérif noir du comté de Charon, un comté du Sud des Etats-Unis. Les Blancs ne voient pas son élection d’un très bon œil et les Noirs ne sont pas plus amicaux le considérant comme un traître. Le jour où une fusillade éclate dans le lycée et qu’un élève Noir abat un professeur Blanc, les tensions vont se cristalliser et exploser au grand jour. À Titus de découvrir la raison de ce meurtre pour éviter l’embrasement. Et il n’est pas prêt à ce qui va suivre. Cosby dissèque minutieusement la société américaine et le racisme ancré et assumé d’une partie de sa population et critique ouvertement la religion, prétexte à tous les dérapages. Une véritable réussite. M. W.