Je suis la fille du voleur

Note Idées lecture BnF : Dora, onze ans, dont le père est en prison, se confie à son journal ; on apprendra quelle était leur vie dans un chalet de montagne, une vie très pauvre, mais heureuse. Le père n'a jamais su garder un emploi (il ne supporte pas les entraves à sa liberté). La fille a, tout autant, un caractère affirmé. Un roman pourtant sans pathos ni larmes, Dora est lucide et ne se laisse pas faire, elle se bat, y compris physiquement, contre la bêtise et la méchanceté. L'affaire révèle les caractères en profondeur. Quand pauvreté rime avec liberté...

Note sur le public destinataire : Bons lecteurs - À partir de 9 ans

Note Idées lecture BnF : Dora, onze ans, est hébergée chez sa tante et son oncle parce que son père est en prison, en attente de jugement. Elle se confie à son journal, et on apprendra peu à peu le motif de son arrestation, et quelle était leur vie dans un chalet de montagne, une vie très pauvre, certes, mais heureuse malgré tout. Le père n'a jamais su garder un emploi (il ne supporte pas les entraves à sa liberté). La fille a, tout autant, un caractère affirmé, elle n'a aucun souci des convenances, se moque d'être pauvre, est profondément attachée à ses montagnes... et surtout refuse qu'on salisse l'image de son père. Et pourtant c'est un roman sans pathos ni larmes, Dora est dynamique, lucide et ne se laisse pas faire, elle se bat, y compris physiquement, contre la bêtise et la méchanceté. L'affaire permet de révéler les caractères en profondeur, et de saisir ce qui est le plus important pour les personnages : l'argent, ou la liberté - même si elle implique la pauvreté et si, en l'occurrence, elle peut conduire à la prison. Ceux-ci ont suffisamment de profondeur humaine pour qu'on les comprenne.