Goldorak

Note Description Couvertures : un gros plan d'une affiche d'une personne sur un objet géant

Note sur le titre et la mention de responsabilité : Titre parallèle en japonais

Note Idées lecture BnF : Dix ans après : Alcor play-boy milliardaire, Vénusia interne, Procion ermite... et le retour des envahisseurs de Véga, qui réclament le Japon. Le prince d'Euphor et son robot finissent par réapparaître, mais de nombreux thèmes enrichissent le récit : duplicité des gouvernements, complots des militaires, victimes civiles collatérales... La guerre était finie, pourquoi la reprendre encore et toujours ? C'est dans cette interrogation pacifiste et l'évocation d'aspects « hippie » de la série que ce volume ouvre un dialogue entre générations pleinement réussi.

Note Idées lecture BnF : Glénat a produit quelques très grands albums en confiant à de grands auteurs francophones des reprises de Mickey (Cosey, Trondheim...), Kana a obtenu l'autorisation de Gô Nagai et des ayants droit pour faire travailler une impressionnante équipe pour produire cet album, à la fois un hommage, un concept, une interprétation et (re)création. Dorison, scénariste majeur actuel, et Bajram, pape de la SF française avec ses sagas Universal War, épaulés par quelques amis, c'est un peu une dream-team ! Goldorak, c'est à la base UFO Robot Grendizer (1975), dérivé du vaste univers de robots géants de combat créé par Gô Nagai, Mazinger Z (1972) ; c'est aussi, et ici surtout, le détonateur culturel qui marque l'irruption de la culture manga en France, en 1978, auprès des enfants et du grand public. La découverte d'une autre esthétique, des récits sombres, violents, des valeurs exacerbées... Ce grand album assez luxueux propose de retrouver l'univers dix ans après le départ des héros : Alcor play-boy milliardaire, Vénusia interne, Procion ermite... et le retour des envahisseurs de Véga, qui réclament qu'on leur cède l'archipel japonais. Le prince d'Euphor et son robot finissent par réapparaître, mais de nombreux thèmes enrichissent le récit : duplicité des gouvernements, complots des militaires, victimes civiles collatérales... La guerre était finie, pourquoi la reprendre encore et toujours ? C'est dans cette interrogation pacifiste et l'évocation d'aspects « hippie » de la série que ce volume est plus qu'un simple hommage, et ouvre un dialogue entre générations pleinement réussi. Le dessin tient autant du manga que du Bajram. Une très intéressante réussite.