Impressions de music-hall, opus 47

Cette oeuvre initialement écrite pour orchestre est proposée ici dans une transcription pour violon et piano (probablement celle réalisée en 1928 par Samuel Dushkin, bien que le label ne précise rien). La vivacité de son écriture s'en trouve heureusement amplifiée. On apprécie la finesse allusive de Pierné, qui propose bel et bien dans cette pièce des "impressions", des climats et non des ritournelles illustratives ; il n'y a qu'à écouter pour s'en convaincre la "berceuse" qui échappe totalement à la mièvrerie que son sous-titre pourrait laisser craindre et le dernier numéro "clowns musicaux", qui avec vivacité et sans lourdeur aucune restitue merveilleusement la fantaisie imprévisible des Fratellini.