Résultat(s) de recherche : 200
Après sa touchante BD Ne m’oublie pas que l’on sentait personnelle, Alix Garin nous révèle une partie de son histoire encore plus intime. Longtemps elle n’a pas su ce qui lui arrivait : impossible d’avoir de relations sexuelles avec son petit ami. Physiquement, elle souffrait le martyr à chaque tentative. Et un jour, un diagnostic tombe : elle souffre de vaginisme. Commence alors un long parcours pour se soigner physiquement et psychologiquement car un tel trouble laisse des traces durables et met son couple à l’épreuve.
Alix Garin a le sens du récit et toutes les émotions y sont : la colère, l’impuissance, le dépit, la tristesse et surtout l’espoir, car c’est aussi une histoire de résilience et une très belle déclaration d’amour. M. W.
Un récit bouleversant sur la fin de vie. Comment en vieillissant, on régresse pour redevenir des enfants, on nous lave, on nous change, on nous nourrit. Parmi ce « on », il y a Estelle, infirmière à la maison de retraite « Les Coquelicots ». À force de soin et avec le temps, des liens forts et intimes se tissent entre les résidents et le personnel qui les accompagne, écoute et console. Estelle va finir par se perdre un peu, et les patients au fil des jours vont prendre une place particulière dans son cœur. Elle va finir par trop s’investir et s’affranchir des règles de déontologie que lui impose son statut. Un portrait magnifique, en hommage à la sœur de l’auteur et à toutes les infirmières en EHPAD. Un album d’une profonde humanité, sur ce qui se joue derrière les murs des maisons de retraite. Au-delà de la mort il y a aussi des moments de vie intenses. Les aquarelles de Quentin Zuttion dépeignent magnifiquement les corps, les traits sont doux et la palette de couleurs intensifie le récit. Émotions (larmes) garanties.
C. A.