En été, les franciliens sont des dizaines de milliers à se rendre sur l’île de loisirs de Cergy-Pontoise pour profiter de ses plans d’eau boisés et de ses activités aquatiques. Guillaume Brac est allé explorer ce petit paradis terrestre et y a filmé des enfants qui tentent d’y rentrer par tous les moyens, des adolescents dragueurs, des retraités évoquant le passé du lieu, des familles portugaises ou afghanes réunies autour d’un repas… Documentaire fourmillant de rencontres et de récits, L’île au trésor est aussi un film d’aventures. Guillaume Brac filme la jeunesse, son désir de vivre pleinement la promesse de liberté incarnée par l’île mais aussi de s’affranchir des limites que constituent les frontières qui la délimitent, l’entrée payante ou encore les lieux interdits d’accès, comme dans cette scène superbe où des adolescents pagaient autour d’une étrange pyramide à la tombée de la nuit. L’île au trésor est un film doux et un peu mélancolique comme un été touchant à sa fin, qui donne envie de faire le mur pour rejoindre les estivants du film sur un coin de plage ensoleillé. L. L. G.
Cet album est un ovni, il y a tous les genres parfois même dans une seule chanson ce qui le rend surprenant et déroutant. Il faut avouer que le musicien anglais avec le 4e volume de son projet Djesse est ambitieux : « C’est une ode à l’esprit humain collectif, par la voix humaine ! Plus de 100 000 voix au total ont été enregistrées, aux côtés des plus de 100 autres musiciens, avec plus de 20 langues chantées, parlées et rappées tout au long de l’album ». Variété, jazz progressif, métal, musiques du monde et rap, tout y passe ! Le virtuose anglais nous demande beaucoup de concentration mais Djesse volume 4 est un disque qui se réécoute et se redécouvre. Et quand on est pris dans son tourbillon, c’est absolument dingue comme avec le titre « Bridge over troubled Water » où sont invités John Legend et Tori Kelly. Brillant ! C. G.
La musique est une aventure intellectuelle et spirituelle mais avant tout sensorielle. À écouter l’œuvre d’interprétation de Sylvie Carbonel, au piano seule, ou accompagnée par un orchestre de chambre ou par le nouvel orchestre Philharmonique de Radio France, on ne peut que s’incliner face à la diversité des compositeurs choisis : de Bach à Messiaen, en passant par Beethoven, Brahms, Chopin, Liszt, Schumann, Schönberg ou encore Debussy mais aussi des œuvres de compositeurs peu joués (Moussorgsky), peu connus (Charles-Valentin Alkan) ou quasiment oubliés (Emmanuel Chabrier, Jacques Desbrière). Alors certes, Sylvie Carbonel, élève de Pierre Sancan, n’est pas la plus connue, ni la mieux cotée des pianistes malgré ses prix aux concours internationaux Olivier Messiaen ou Georges Enesco. Vous jugerez vous-même la qualité du coffret d’autant que plusieurs des enregistrements ont été effectués en direct, ou encore l’élégance et l’intelligence des interprétations sur des pièces de Mozart ou de Bach. E. R.
Membre du groupe d’Elvis Perkins qui l’a poussée à exprimer sa musique, Vera Sola est déjà auteure d’un premier album Shades (2018) particulièrement apprécié aux Etats- Unis comme en France. Vera Sola propose dans Peacemaker, toujours des chansons folk et folk-rock, typiques de l’americana qui puise tant aux racines du bluegrass que de la modernité du rock. Que les chansons soient tantôt lentes ou tantôt rythmées, les orchestrations sont toujours très soignées, même quand elles sont épurées. Vera Sola, nom de scène de Danielle Akroyd, joue de sa voix grave, éthérée, pleine d’âme, de nuances et d’histoires à comprendre ou à imaginer. Elle joue et vit sa musique intensément et cela se ressent immédiatement. Poly-instrumentiste instinctive, compositrice, productrice et poétesse, Vera Sola est solaire sans être totalement isolée : elle est accompagnée de musiciens et de producteurs brillants comme Kenneth Pattengale (The Milk Carton Kids) ou Josh Kaler qui a réalisé les arrangements des cordes. Sa musique vibrante ouvre des espaces et cache des textes subtils d’amours impossibles ou d’illusions de la vie qui sont plus proches d’éloges funèbres ou des visions funestes que des chants de joie. Vera Sola est bien plus qu’une passionaria, une muse ou encore une prêtresse, elle est une formidable artiste. E. R.
Avis des lecteurs LE livre a lire (rapidement en plus) pour tout comprendre sur l'impact de la viande sur notre planète, notre corps. On y apprend beaucoup de choses même en tant que végétarien, je le recommande à tous. Attention, Vous pourriez devenir végétarien en refermant ce livre..
Avis des lecteurs Il est tout à fait possible en ne regardant que le premier eet le dernier épisode de cettesérie f'avoir une bonne vue du contenu global de ce DVD qui montre une mére de famille confrontée aux dogmes de la société japonaise et à la cruoté possible d'une enfant
Avis des lecteurs Trés beau conte moderne, avec une description réaliste de l'enfer des tranchées, et qui démontre que faire le bien demande réflexion.