Got the keys to the kingdom
Dès l’ouverture de ce live au Village Vanguard, célèbre club de jazz new-yorkais, on reconnaît immédiatement la griffe musicale du saxophoniste Chris Potter : le son puissant d’une locomotive musicale lancée à plein régime et l’installation, en quelques secondes, d’un groove nerveux et savant à la fois. Dans cet album, une fois n’est pas coutume, il délaisse ses propres compositions pour des reprises à travers lesquelles il montre son aptitude à s’approprier les genres : des spirituals (You Gotta Move, Got the Keys to the Kingdom) à un air du folklore amazonien (Nozani Na), des standards de Charlie Parker et de Billy Strayhorn (Klactoveedsedstene et Blood Count ») à une chanson brésilienne (Olha Maria). À ses côtés, trois brillants musiciens, Craig Taborn au piano, Scott Colley à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie, qui sont autant de locomotives d’un drôle de train qui passe en définitive à trop vive allure. R. L.
Got the keys to the kingdom
Got the keys to the kingdom
Nozani na
Klactoveedsedstene
You gotta move
Blood count
Dès l’ouverture de ce live au Village Vanguard, célèbre club de jazz new-yorkais, on reconnaît immédiatement la griffe musicale du saxophoniste Chris Potter : le son puissant d’une locomotive musicale lancée à plein régime et l’installation, en quelques secondes, d’un groove nerveux et savant à la fois. Dans cet album, une fois n’est pas coutume, il délaisse ses propres compositions pour des reprises à travers lesquelles il montre son aptitude à s’approprier les genres : des spirituals (You Gotta Move, Got the Keys to the Kingdom) à un air du folklore amazonien (Nozani Na), des standards de Charlie Parker et de Billy Strayhorn (Klactoveedsedstene et Blood Count ») à une chanson brésilienne (Olha Maria). À ses côtés, trois brillants musiciens, Craig Taborn au piano, Scott Colley à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie, qui sont autant de locomotives d’un drôle de train qui passe en définitive à trop vive allure. R. L.