Aller au contenu principal

Toutes les bibliothèques et médiathèques du réseau seront ouvertes aux horaires habituels les vendredis 2 et 9 mai.

Le Cri Du Caire

Aucun vote pour le moment
AudioDisponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Critiques
Avis

Violoncelle en pizzicati de Karsten Hochapfel, trompette brumeuse échappée d’Ascenseur pour l’échafaud d’Éric Truffaz, saxophone ténor aux arpèges amples et lyriques de Peter Corser. Sur une musique lancinante et répétitive, une voix belle et puissante s’élève, celle du jeune poète Abdullah Miniawy. Sans en comprendre la langue, on en comprend immédiatement et presque miraculeusement le sens à travers le phrasé, le son, l’atmosphère. Plage après plage, l’émotion se régénère et circule comme si rien ne pouvait l’arrêter, entre méditation et révolte. Un album qui vous arrache les cris de la bouche et dénoue, par procuration, les nœuds que la vie peut parfois nous laisser en travers de la gorge. Saisissant ! R. L.

Le Cri Du Caire

Auteurs :
Le Cri du Caire Ensemble vocal et instrumental
Année de parution :
2022
1 CD (43 min)
Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d'être levé après un deuxième coup d'État, où le rêve et la révolte s'affichent toujours en grand sur les murs, où les slogans hostiles aux islamistes et à l'armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, je me retrouve touché au plus profond de moi par la voix d'Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir. Chanteur, écrivain, poète, slameur et étudiant venu de la ville-oasis d'El-Fayoum, ce porte-voix de la jeunesse égyptienne agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique de d'électro, de jazz et de soufisme, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste. Après trois ans de batailles administratives, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques égyptiens, Abdullah débarque enfin à Paris où il enregistre avec Peter Corser une première version de Purple Feathers diffusée sur Soundcloud. En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, Erik Truffaz accepte notre invitation à se hisser sur les boucles hypnotiques de Peter et les chants électriques d'Abdullah, bientôt rejoints par les cordes incarnées du violoncelliste Karsten Hochapfel. A la fois libre et spirituel, sensible et insaisissable, leur musique touche au vertige de l'âme, volant vers ce qui pourrait bien être l'un des plus courts chemins entre zéro et l'infini. Le quartet mené par Abdullah Minawy, et composé de Peter Corser, Karsten Hochapfel et Erik Truffaz continue sa route et présente son premier album studio.
Note Contenu : Le cri du poète
Kon kama kano
Pearls for orphans
Balaya
Le marcheur
Sadiya (Purple feathers)
Splendid tales
Haqeq al Jannah
Jarda al wadi
Note sur les récompenses : 4/4
Note sur les récompenses : 5/6
Disponibilité Section Médiathèque Localisation Cote
Disponible Musique et Cinéma Bibliothèque Centrale 2e étage - Espace Musique - Gospel, Blues, Jazz, Soul 1.3 CRI 7
Critiques
Avis

Violoncelle en pizzicati de Karsten Hochapfel, trompette brumeuse échappée d’Ascenseur pour l’échafaud d’Éric Truffaz, saxophone ténor aux arpèges amples et lyriques de Peter Corser. Sur une musique lancinante et répétitive, une voix belle et puissante s’élève, celle du jeune poète Abdullah Miniawy. Sans en comprendre la langue, on en comprend immédiatement et presque miraculeusement le sens à travers le phrasé, le son, l’atmosphère. Plage après plage, l’émotion se régénère et circule comme si rien ne pouvait l’arrêter, entre méditation et révolte. Un album qui vous arrache les cris de la bouche et dénoue, par procuration, les nœuds que la vie peut parfois nous laisser en travers de la gorge. Saisissant ! R. L.

0 commentaires