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Douglas Sirk - Le goût des larmes

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Douglas Sirk - Le goût des larmes

Année de parution :
2011
p.2-124
Note générale : De sa période allemande jusqu'à l'âge d'or du studio Universal, Douglas Sirk s'approprie les canons du mélodrame en envisageant le genre essentiellement sous l'angle de ses potentialités formelles et stylistiques. Très tôt, le cinéaste développe un goût prononcé pour les portraits de femmes meurtries, au travers desquels il ausculte les modalités de l'asservissement involontaire, les rituels sociaux et le type de comportements que ces derniers conditionnent. Les grands mélodrames qui constituent le sommet de la carrière de Douglas Sirk portent le genre à son plus haut degré d'accomplissement ("Le Secret magnifique", "Demain est un autre jour", "Ecrit sur du vent", "Mirage de la vie"), et s'attachent à la description d'un même milieu, la classe moyenne aisée, élue comme arène et théâtre privilégiés de l'affaiblissement (voire de la remise en cause) des structures idéologiques, psychologiques et sociales les plus enracinées.
Note Contenu : Plusieurs articles : Introduction : Un mensonge qui dit toujours la vérité par Youri Deschamps, p.2-7. I. De Detlef Sierck à Douglas Sirk : Orgueil et préjugés ("La Fille des marais" ; 1935, "Les Soutiens de la société" ; 1935, "Paramatta, bagne de femmes" ; 1937) par Yann Calvet, p.8-15. Vers un ailleurs ("La Habanera" ; 1937, "Hitler's Madman" ; 1943) par Michaël Delavaud, p.16-21. Une parenthèse européenne en Amérique ("L'Aveu" ; 1944, "Scandale à Paris" ; 1946, "Des filles disparaissent" ; 1947) par Damien Detcheberry, p.22-31. II. Tours et détours : d'un genre à l'autre : Dors, mon amour ("L'homme aux lunettes d'écaille" ; 1948 ; "Jenny, femme marquée" ; 1949) par Céline Saturninoet Rémi Gonzalez, p.32-39. Closer to Heaven ("Taza, fils de Cochise" ; 1954, "Le Signe du païen" ; 1954, "Les Ailes de l';espérance" ; 1957, "La Ronde de l'aube" ; 1958) par Franck Boulègue, p.40-47. III. Splendeurs du mélodrame : Le droit du plus fort ("All I Desire" ; 1953, "Demain est un autre jour" ; 1956) par Violaine Caminade de Schuytter, p.48-57. De l'ambivalence des décors et des objets ("All I Desire" ; 1953, "Demain est un autre jour" ; 1956) par Roberto Chiesi, p.58-63. L'invraisemblable mysticisme ("Le Secret magnifique" ; 1954) par Jean-Marie Samocki, p.64-69. Through the looking-glass ("Tout ce que le ciel permet" ; 1956) par Jérôme Lauté, p.70-77. Larmes amères ("Le Temps d'aimer et le temps de mourir" ; 1958) par Jean-Baptiste Viaud, p.78-83. Le mélodrame, instrument de protestation insoupçonné ("Mirage de la vie" 0; 1959) par Pamela Messi, p.92-101. Des images et des couleurs ("Mirage de la vie" ; 1959) par Roland Carrée IV. Héritages : À travers l'hommage, la découverte de soi-même (l'influence de Douglas Sirk sur le cinéma de Rainer Werner Fassbinder) par Pierre-Simon Gutman, p.102-109. À la recherche du mélodrame perdu (l'empreinte de Douglas Sirk dans l'oeuvre de Pedro Almodovar, François Ozon et Todd Haynes) par Jean-Max Méjean, p.110-117. L'ancien et le nouveau (étude comparée des séquences d'ouverture d'"Écrit sur du vent" ; 1957 et "Point limite zéro" ; 1971, de Richard C. Sarafian) par Luc Duvinage, p.118-124.
Disponibilité Section Médiathèque Localisation Cote
Consultable sur place Bibliothèque Centrale
Très en retard Adultes Bibliothèque des cinémas studio 791.434.1 SIR
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