Francis Ford Coppola

Note générale : Parrain du Nouvel Hollywood dont il fut le véritable nabab , Francis Ford Coppola n’a cessé, tout au long de sa carrière, de courir après une chimère inaccessible : le rêve d’un cinéma qui totaliserait absolument tous les moyens et toutes les formes d’expression dont le septième art peut et doit disposer. "De Dementia 13" (1963) à "L’Homme sans âge" (2007), en passant par "Apocalypse Now" et la trilogie des Parrains, l’imposante filmographie de Coppola n’est autre que l’histoire – ou plutôt l’épopée – d’un idéal bien décidé à rencontrer son horizon et donc pressé d’en découdre avec le réel, sans toutefois transiger sur l’essentiel, quitte à prendre des risques démesurés, à tout perdre (y compris la raison), à brouiller les pistes et devoir ensuite constamment s’employer à tout reconstruire.

Note Contenu : I. Politique de "l'author's studio" : Les matémorphoses du Phénix par Youri Deschamps, p.4-13. A sa main : Coppola adaptateur par Jean-Paul Engélibert, p.14-21. L'état d'enfance : idiots et habiles ou l'oscillaton des contraires par Jacques Pasquet. II. Fractures : les vibrations de l'être et le mouvement du monde : En soi le chaos : du Vietnam à l'ère Reagan par Damien Detcheberry, p.32-41. Mirages des âmes solitaires par Vincent Souladié, p.42-51. L'imagination de la matière : l'eau d'ici et l'au-delà par Jérémie Bonheure, p.52-61. III. Fracture : la fabrique des images : Couleurs coppoliennes par Baptiste Villenave, p.62-69. Montage, son beau souci par Pierre-Alain Moëllic, p.70-81. Spectrographie par Jean-Michel Durafour, p.82-91. IV. Affaires de famille : Les filiations contrariées par Valentin Noël, p.92-95. It's a man's world : une histoire de la violence par Eméilie Chaudet, p.96-101. Sillons ouverts par Jérôme Lauté, p.102-115. V. Lignes d horizon et points de chute : Aspects du mythe par Yann Calvet, p.116-123. Le cinéma comme art tragique par Gaëlle Lombard, p.124-131. "Cours vers le ciel bleu" : du rêve à l'épreuve du réel par Myriam Villain, p.132-140.