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Les souvenirs de Tourangeau Coeur Fidèle

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Les souvenirs de Tourangeau Coeur Fidèle

La renaissance de la Chambre compagnonnique d'Avignon
Année de parution :
2016
1 vol. (93 p.) : ill.; couv. ill. en coul. : 25 cm
La célébrité acquise au XXe siècle par les Mémoires d’un compagnon d’Agricol Perdiguier (Avignonnais la Vertu), publiées en 1854-1855, a quelque peu tendance à faire oublier les autres autobiographies de compagnons et à focaliser l’attention du public sur ce qui apparaît comme étant tout à la fois l’âge d’or et le chant du cygne des compagnons "du Tour de France", le XIXe siècle. Pourtant, même si ils ne sont pas légion, les récits de vie de compagnons forment un genre littéraire bien déterminé et ils sont précieux pour les historiens car non seulement ils attestent de la permanence et de la continuité du mouvement compagnonnique, mais aussi parce qu’ils témoignent des évolutions et transformations de cette tradition que l’on a trop souvent la faiblesse de vouloir croire intangible. A la différence des grandes fresques historiques dressées tant par certains auteurs profanes que par les compagnons eux-mêmes, les autobiographies parlent aussi des fêlures, des failles et des ruptures, de la conception particulière que chaque génération se fait de la transmission de son "Devoir" et de ses traditions. Le témoignage que nous offre ici Jean Pierre Courtin est d’autant plus intéressant qu’il nous montre très concrètement, presque au jour le jour, la renaissance d’une chambre compagnonnique du Devoir de Liberté et la naissance d’un siège emblématique de la Fédération Compagnonnique des métiers du Bâtiment, celui d’Avignon, pays d’origine d’Agricol Perdiguier. Certaines pages de ce témoignage traduisent à merveille ce sens du partage et de la transmission qui animent si ce n’est tous les compagnons, du moins ceux qui marquent les esprits et que, de génération en génération, l’on se plaît à prendre pour exemple. Par essence comme par étymologie, le compagnon est celui qui partage son pain… Comme il le dit lui-même, Jean-Pierre Courtin n’est pas un littéraire et on appréciera pour sa saveur toute artisanale le bon pain qu’il nous offre ici avec tout son cœur.
Disponibilité Section Médiathèque Localisation Cote
Consultable sur place Bibliothèque du Musée du compagnonnage T 338.632
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