V​ä​mjelseriter

Ce groupe mêlant J-pop, métal et électro nous permet d'explorer le concept très japonais d' "idole", rappelant un peu ce qu'on appelle une "idole des jeunes" : des ados au physique avantageux embauchés suite à des auditions par des labels discographiques ou des agents artistiques et qui sont ensuite formés à chanter et danser. Leur statut de star est éphémère et relatif (ils ne sont que contractuels et ne sont pas réglés au cachet, ils touchent simplement un salaire). Ainsi pas moins de 14 jeunes filles se sont succédé au sein de Necronomidol depuis la formation du groupe en 2014. Cet album de 2021, le dernier sorti à ce jour, est leur quatrième. Comme les précédents, sa couverture est due à un mangaka reconnu : ce coup-ci c'est l'illustratrice Kana Miyamoto qui s'y colle, On reconnaît sa patte dans ce dessin aux teintes pastels mélancolique et faussement innocent qui donne de la musique du groupe une image destroy et corrosive qu'elle n'a pas forcément. Pour autant Necronomidol conserve une capacité à sans cesse nous surprendre d'un titre à l'autre alors que les multiples influences qui composent leur univers font valser au loin les étiquettes et les tiroirs bien commodes pour tout classer.