Orchestra

Beatmaker et digger insatiable depuis son premier sample pioché chez Ennio Morricone, Degiheugi n'a cessé d'explorer les disques vinyles poussiéreux et les abîmes du web à la recherche de pépites sonores passées inaperçues. Véritables BO de films imaginaires, ses 8 albums puissamment cinématographiques possèdent une force d'évocation imparable. Sans doute une conséquence de l'admiration que le producteur voue à des compositeurs de musique de films tels que Lalo Shiffrin, Francis Lai, Cal Tjader ou François de Roubaix. Autant d'alchimistes qui mixèrent sans complexe ingrédients jazz, funk, pop ou classique. L'aventure Degiheugi Orchestra s'imposera comme une évidence pour l'artiste français. En effet, son abstract hip hop instrumental côtoie depuis toujours des sonorités orchestrales : cordes classieuses, cuivres éclatants et flûtes virevoltantes se mêlent aux beats et samples millésimés de cet orfèvre au groove immédiatement identifiable. Davantage qu'un mélange des genres ou qu'une transposition littérale de la musique du digger-beatmaker, cette odyssée électro-symphonique en propose une relecture, live et orchestrale. Confiés à Sébastien Blanchon, musicien (Le Peuple de l'herbe, L'Entourloop...) et compositeur fou de hip-hop comme de musique symphonique, les arrangements fusionnent orchestre classique et machines dans un même tout organique. Objectif : élargir la focale, pour entrer dans une nouvelle dimension ! Sur scène, 17 musiciens tissent un écrin grand format, offrant au « metteur en sons » Degiheugi une occasion unique de raconter ses histoires en format XXL.