Onze !

Note Idées lecture BnF : Une petite ville flamande accueille l'équipe de foot du Milan AC pour un match retour. L'auteur dévoile, par petites touches, dans de brefs chapitres dialogués, la stratégie de l'entraîneur et la préparation des joueurs (massage, échauf fement, métabolisme, vestiaire...). Derrière les enjeux sportifs s'en dessinent d'autres, plus intimes : l'un des joueurs sort de prison, un autre veut éveiller l'intérêt de sa mère... Puis le roman accélère, loquace comme un commentaire sportif. Les spectateurs hurlent, les téléspectateurs épiloguent... Enfin le rythme ralentit : les phrases s'allongent, disent la concentration, la tension. Quand les footballeurs, beaux comme des dieux, entrent dans l'arène, le match prend la dimension épique d'une tragédie grecque et l'attrait du jeu se double d'un plaisir littéraire.

Note Idées lecture BnF : L'équipe de foot d'une petite ville flamande affronte celle du Milan AC. L'auteur dévoile par petites touches la stratégie de l'entraîneur et la préparation des joueurs. Derrière les enjeux sportifs s'en dessinent de plus intimes. Le match prend une dimension épique. L'attrait du jeu se double du plaisir d'une lecture littéraire.

Note Description Couvertures : un gros plan d'un ballon de football dans l'herbe près d'une clôture

Note Idées lecture BnF : Le 22 mars 1983, la petite ville flamande de Wintervelt s'apprête à accueillir l'équipe de foot du Milan AC pour un match retour. Les chapitres brefs, ponctués de dialogues, évoquent avec concision la préparation des joueurs (massage, échauffement, isolement, gestuelle, importance du métabolisme, ambiance dans le vestiaire...) et la stratégie de l'entraîneur. Derrière les enjeux sportifs s'en dessinent de plus intimes : l'un des joueurs sort de prison pour l'occasion, un autre veut montrer à sa mère de quoi il est capable, l'entraîneur a une revanche familiale à prendre... Plus loin, l'écriture se fait vive, bavarde, comme un commentaire sportif. Les hurlements fusent, des téléspectateurs interviennent : la maîtresse d'un joueur, les codétenus du prisonnier... Puis les phrases rallongent, disent la concentration, la tension sous le calme apparent. Vocabulaire recherché et descriptions précises traduisent la pression qui pèse sur les joueurs. Quand les footballeurs, beaux comme des dieux (corps de tiges, muscles de chanvre, épaules de plomb), entrent dans l'arène, le match prend la dimension épique d'une tragédie grecque et l'attrait du jeu se double du plaisir littéraire.