Lullaby
Hazel aime écrire des histoires d’horreur. Elle éprouve aussi des sentiments amoureux pour la fille de sa voisine. Mais Hazel vit aux Etats-Unis, dans les années 1920, et tout cela lui vaut d’être internée par ses parents. A l’asile, Hazel découvre des patientes qui, comme elle, ont été placées là par des familles ou des maris désireux de se débarrasser d’elles, car anti-conformistes. La nuit, une mystérieuse berceuse résonne dans les couloirs. En cherchant sa source, Hazel découvre un étrange jardin… Rêve ou réalité ? Cécile Guillot brosse avec Lullaby un récit onirique, souligné de thèmes profonds. La situation dépeinte est d’autant plus horrible qu’elle est basée sur une réalité historique. Mais la plume de l’autrice, douce et poétique, aborde ces thèmes de façon subtile. L’horreur avance tapie, nous n’y sommes pas franchement confrontés. Comme dans un rêve qui met mal à l’aise, tout est teinté d’une délicate touche fantastique, qui donne sa force à l’ensemble. Une novella à lire d’une traite, pour mieux apprécier la mélodie du récit qui va crescendo, jusqu’au final.
M. H.
Lullaby
Hazel aime écrire des histoires d’horreur. Elle éprouve aussi des sentiments amoureux pour la fille de sa voisine. Mais Hazel vit aux Etats-Unis, dans les années 1920, et tout cela lui vaut d’être internée par ses parents. A l’asile, Hazel découvre des patientes qui, comme elle, ont été placées là par des familles ou des maris désireux de se débarrasser d’elles, car anti-conformistes. La nuit, une mystérieuse berceuse résonne dans les couloirs. En cherchant sa source, Hazel découvre un étrange jardin… Rêve ou réalité ? Cécile Guillot brosse avec Lullaby un récit onirique, souligné de thèmes profonds. La situation dépeinte est d’autant plus horrible qu’elle est basée sur une réalité historique. Mais la plume de l’autrice, douce et poétique, aborde ces thèmes de façon subtile. L’horreur avance tapie, nous n’y sommes pas franchement confrontés. Comme dans un rêve qui met mal à l’aise, tout est teinté d’une délicate touche fantastique, qui donne sa force à l’ensemble. Une novella à lire d’une traite, pour mieux apprécier la mélodie du récit qui va crescendo, jusqu’au final.
M. H.