Lady Chevy
Chevy, c’est le surnom d’Amy, 18 ans, appelée ainsi par ses camarades de classe car « son postérieur est aussi large qu'une Chevrolet ». Elle habite au fin fond de l'Ohio, dans une région rurale, désindustrialisée dont les terres, louées à une compagnie d'extraction de gaz de schiste, sont polluées. Solitaire mais volontaire, Amy rend coup pour coup dans un monde hostile, embelli uniquement par la présence de Paul, son meilleur ami. Elle appartient à une famille de white trash, ces blancs déclassés, qui vivote dans un mobile home. Alors qu’elle met tout en œuvre pour s’extraire de ce trou par le biais d’une bourse universitaire, elle se laisse convaincre par Paul de l’accompagner dans une expédition punitive pour détruire un puits de gaz de schiste. Comme on s'en doute, rien ne va se passer comme prévu et un événement dramatique va se produire.
Dès lors, Amy n'aura qu'une idée en tête, celle de sauver sa peau et surtout son avenir prometteur. Elle va tout faire pour y parvenir, quitte à commettre l’irréparable.
On ne peut être que totalement remué par ce roman où la différence entre le bien et le mal est très floue et les personnages tous ambivalents, à l’image d’Amy qui impressionne par sa force, sa détermination et que l’on ne peut s’empêcher de défendre malgré ses actes.
Le cadre du récit est aussi très important : une Amérique rurale pré-Trump, qui n’accepte pas qu’Obama ait été élu, peuplée de laissés pour compte qui ont perdu tout espoir dans le rêve américain. Il permet de comprendre, à défaut d’excuser, les violents clivages en cours dans la société américaine. La grande réussite de l’auteur est de mettre beaucoup d’humanité dans son récit et dans ses personnages, pourtant indéfendables. Alors laissez-vous surprendre par la fière Lady Chevy !
SLD
Lady Chevy
Chevy, c’est le surnom d’Amy, 18 ans, appelée ainsi par ses camarades de classe car « son postérieur est aussi large qu'une Chevrolet ». Elle habite au fin fond de l'Ohio, dans une région rurale, désindustrialisée dont les terres, louées à une compagnie d'extraction de gaz de schiste, sont polluées. Solitaire mais volontaire, Amy rend coup pour coup dans un monde hostile, embelli uniquement par la présence de Paul, son meilleur ami. Elle appartient à une famille de white trash, ces blancs déclassés, qui vivote dans un mobile home. Alors qu’elle met tout en œuvre pour s’extraire de ce trou par le biais d’une bourse universitaire, elle se laisse convaincre par Paul de l’accompagner dans une expédition punitive pour détruire un puits de gaz de schiste. Comme on s'en doute, rien ne va se passer comme prévu et un événement dramatique va se produire.
Dès lors, Amy n'aura qu'une idée en tête, celle de sauver sa peau et surtout son avenir prometteur. Elle va tout faire pour y parvenir, quitte à commettre l’irréparable.
On ne peut être que totalement remué par ce roman où la différence entre le bien et le mal est très floue et les personnages tous ambivalents, à l’image d’Amy qui impressionne par sa force, sa détermination et que l’on ne peut s’empêcher de défendre malgré ses actes.
Le cadre du récit est aussi très important : une Amérique rurale pré-Trump, qui n’accepte pas qu’Obama ait été élu, peuplée de laissés pour compte qui ont perdu tout espoir dans le rêve américain. Il permet de comprendre, à défaut d’excuser, les violents clivages en cours dans la société américaine. La grande réussite de l’auteur est de mettre beaucoup d’humanité dans son récit et dans ses personnages, pourtant indéfendables. Alors laissez-vous surprendre par la fière Lady Chevy !
SLD