Découvrez trois superbes courts métrages d’animation délicats et sensibles. Suivons d’abord Ellie partie déposer un livre directement chez la documentaliste du collège, qui vit sur une île pleine d’oiseaux ; puis, Jean en compagnie de sa perruche se retrouvera embarqué dans un monde magique ; enfin, un vieil homme résidant dans un sanatorium voit sa vie bousculée par l’arrivée d’une mouette qu’il va apprivoiser. Tous ces personnages tisseront des amitiés singulières avec les oiseaux. A vol d’oiseaux est l’occasion d’un voyage plein de poésie et une invitation à contempler la nature. Un pur moment de douceur à partager en famille ! K. B
Avec une œuvre devenue intemporelle, Powell & Pressburger nous offrent, dans ce conte onirique datant de 1946, une bataille pour la vie entre la Terre et les Cieux, une subtile romance philosophique pour laquelle les réalisateurs, avant de signer les deux chefs d'œuvre Le Narcisse noir et Les Chaussons rouges, rivalisent d'inventivité pour figurer des décors dans des lieux inédits, théâtres de joutes verbales ciselées, qui décideront du destin de cet aviateur désireux de vivre... et d'aimer. S. P.
Malgré un contexte quelque peu tendu entre Israël et la Palestine, Sameh Zoabi nous montre un côté plus joyeux de cette région. En effet, il s’amuse avec tous les codes de la comédie romantique. Dans le rôle de l’amoureux maladroit, Salam qui, peinant à garder un emploi, en vient à travailler comme assistant dans la série à succès de son oncle. Chaque matin, il doit franchir le barrage routier, séparant les deux zones, pour se rendre au travail. Cependant, lors de l’un de ces contrôles, Salam se retrouve à se faire passer pour le scénariste de la série face à Assi, militaire du barrage. Dès cet instant, rien ne se passera comme chacun l’aurait voulu. Entre la reconquête de l’ex par Salam, l’actrice principale se prenant pour une diva et Assi, prêt à tout pour mettre son grain de sel dans la série, une joyeuse cacophonie nous entraîne et nous fait souhaiter que cette ambiance soit la réalité. C. F.
Le dernier étage du monde est un endroit peu accessible au commun des mortels.C’est le monde des élites du conseil, de la finance, des algorithmes et de l’IA. Ce monde Bruno Markov le connait bien pour l’avoir fréquenté 12 ans durant en tant que consultant en IA et stratégie de l’innovation auprès de grandes banques notamment.
Pour son premier roman, il nous entraine sur les pas de Victor, génie des algorithmes qui veut infiltrer le milieu des télécommunications pour venger son père, cadre chez France Télécom, écrasé par la modernisation à marche forcée.
Un roman noir et dense sur les relations humaines, le pouvoir des images et des réseaux sociaux. Percutant, cynique et très instructif ! A. C.