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Coups de coeur

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Le narrateur, trentenaire, nous raconte ce temps lointain où, l’espace d’une décennie, la jeunesse russe a cru aux droits de l’homme et à l’amour libre. Dans les années 1990, toute une génération a espéré pouvoir enfin vivre librement sa sexualité et ne plus faire partie des « espèces dangereuses », les homosexuels. C’est désormais une époque d’espoirs révolue. L’auteur maîtrise son sujet puisqu’il est moscovite et homosexuel. Son écriture vive et électrique transcrit parfaitement l’euphorie et l’effervescence de cette parenthèse enchantée mais aussi la désillusion qui s’en est suivi. Un récit passionnant et émouvant. S. P.

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Un jeune SDF se remémore les douloureuses raisons qui l’ont conduites à vivre dans la rue. Il raconte son quotidien, évoquant ses compagnons d’infortune leurs vices et leurs peines. Il décrit l’épreuve de la manche : l’ignorance des passants, leur mépris et l’empathie éphémère de certains qui donnent pour soulager leur conscience. Sa rencontre avec Élise, SDF et poète, va lui donner la force de lutter. Un récit fort qui interroge notre rapport aux laissés-pour-compte. Poignant, sensible et engagé, ce premier roman dénonce les inégalités criantes, le scandale des logements vides et l’insuffisance des structures d’accueil. Un texte nécessaire ! A lire de tout urgence. S. P.

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En néerlandais, ils appartiennent au jour. En français, ils perdent le fil.

Après un an d’absence, lors d’un séjour dans sa maison d’enfance, la narratrice retrouve ses proches, une famille de pasteurs néerlandais installés en France.

Avec une douceur infinie, tout en délicatesse, elle évoque les hommes qui « perdent le chemin » : le grand-père qui perd la mémoire, le père fatigué et le fils qui se prépare à l’ordination de pasteur.

La mémoire, les doutes, les émotions et les souvenirs sont décrits avec beaucoup de tendresse et de chaleur ; les chapitres, courts mais suffisamment évocateurs, mêlent des expressions idiomatiques dans les deux langues.

Premier roman touchant et lumineux

F. W.

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L’humoriste Panayotis Pascot nous dévoile un pan de son intimité à travers ce livre. Il y aborde son homosexualité mais plus largement son rapport à l’amour, le cancer de son père et la pudeur de sa relation avec lui. Tout au long de son récit, il traite également de sa dépression. L’écriture est parfois proche de l’oralité ce qui ne l’empêche pas d’être poétique. Malgré les thèmes sérieux et forts qu’il déroule, l’auteur, fidèle à lui-même, ne manque pas de nous faire rire.

C. C.

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Un film qui nous convaincra sans mal de deux faits déjà solidement établis : Werner Herzog est un insurpassable documentariste et les époux Kraft ont succombé à leur folie – folie pour les volcans, pour la découverte, le risque, la traque de l’image ultime. De fait, la thèse du film est qu’ils étaient davantage des cinéastes que des savants. Alors que leurs films ont bercé notre jeunesse, le choix judicieux d’Herzog nous met devant l’évidence : la poésie et la beauté de leurs images nous avaient échappé – et là nous recevons en pleine figure la personnalité inimitable de leur regard d’artistes. On notera somme toute assez peu d’images de volcans tout au long de ce film qui parviendra néanmoins à nous régaler de plans splendides et nous émouvoir devant le destin tragique de ces infatigables risque-tout qui nous ont tant fait rêver. Mention spéciale à ce plan vertigineux, qui résume bien l’esprit du film : les vulcanologues hissent un véhicule hors d’une faille dans une jungle luxuriante ; un plan qui semble extrait d’un remake de Fitzcarraldo, film délirant d’un certain Werner Herzog… Une œuvre unique en son genre et dont on sort extrêmement éprouvé entre effroi, émerveillement, incrédulité et émotion. Du très grand cinéma. G. V.

Dernier livret coups de cœur