Résultat(s) de recherche : 60
Dans les années 1930, un groupe d’enfants de la colonie pénitentiaire de Belle-Île se mutine et s’évade. Gendarmes et civils sont mobilisés. Vingt francs seront offerts pour chaque enfant capturé, la traque est ouverte ! Un seul reste introuvable, celui qu’on prénomme « La Teigne ». Le récit porte sur l’histoire de ce garçon enragé. Dans ce roman inspiré d’une histoire vraie, Sorj Chalandon nous dépeint la violence de ce centre plus proche du bagne que d’une institution éducative. L’auteur se glisse dans la peau du fugitif, qui a eu une enfance terrible et subi les pires sévices. Dans un contexte historique sombre avec la montée du fascisme et la guerre civile espagnole qui divisent la population, le jeune homme, mu par la colère et la rage, avancera coûte que coûte. Une écriture vive, sensible et percutante, un roman magistral ! S. P.
Grâce aux grands mythes littéraires et surtout celui d’Antigone, Magdalena, comédienne, pense pouvoir combler le manque de sa mère. Sans nouvelles d’elle depuis plus de 30 ans, elle apprend subitement son existence. Elle met sa vie entre parenthèse le temps de renouer le lien avec cette femme dépressive dont elle n’a pas compris le départ et qui lui a tant manqué. Magdalena comprend enfin d’où vient son incapacité à avoir une vie normale et son besoin de s’étourdir dans son travail. Les non-dits sur les causes de cette absence maternelle, les secrets de famille, le théâtre, l’amour inconditionnel d’une fille pour sa mère sont les principaux sujets de ce roman sensible à l’écriture poétique. C.B.
« A Bologne, il couche avec Bianca dans un amphithéâtre du XVIIe et il échappe à un attentat à la bombe.
Dans ce récit, la romancière raconte son expérience dans un centre d’hébergement d’urgence pour femmes où violence et désespoir cohabitent. Elle met par ailleurs en lumière l’ironie malheureuse du système où les travailleurs sociaux sans
moyens et démunis, instrumentalisent parfois les personnes hébergées déjà acculées et perdues. Elle raconte par ailleurs avec beaucoup de finesse les espoirs déçus de la migration. Un texte fort, engagé et sensible. S.P.