Coups de cœur et sélections

Terry Fernandez, musicien raté, est sur le point d'épouser une femme qu'il n'aime pas. Le soir de son enterrement de vie de garçon ses amis sont assassinés. Leur dernier cadeau, une prostituée, Ning, qui vient juste tuer son dernier client en serrant un peu trop fort les dents avant d'embarquer un sac plein d'argent. Ajoutez à cela un chauffeur de taxi paranoïaque qui voit des complots partout, un proxénète qui finit par comprendre la signification de son nom, un journaliste égocentrique, un policier corrompu, un patron de bar aux répliques mordantes, un terroriste et un agent de la CIA complètement à côté de la plaque. Secouez le tout vous obtenez un polar hilarant. L'auteur a une plume rythmée, fluide et agréable et surtout délicieusement irrévérencieuse. Il nous offre une satire de la Malaisie où règne corruption, terrorisme, proxénétisme, meurtres... Malgré une couverture kitch, Brian Gomez vous emmènera dans le tourbillon de ce roman noir, plein d'humour et divertissant. A lire de toute urgence, fou rire garanti ou pas...

MH. B.

Ce one shot relate l’histoire d’une jeune lycéenne (Momo) qui se prend d’affection pour son voisin (Yuki). Celui-ci n’est pas vraiment un inconnu, puisqu’il lui a sauvé la vie lorsqu’elle était encore une enfant et lui un adolescent à problèmes en rupture avec sa famille. Il vit toujours au même endroit alors que Momo revient s’installer sur le même pallier pour fuir sa mère. Elle se rend compte que les sentiments qu’elle éprouve pour Yuki dépassent la simple amitié et fait tout pour tisser des liens avec lui. La romance entre les deux jeunes gens est presque un prétexte pour mettre en avant les relations familiales. Momo craint sa mère, sévère et froide, Yuki ne s’entendait pas avec son père et il n’arrive pas à surmonter son abandon à l’adolescence. Nos deux personnages vont donc s’aider à s’épanouir. Les thèmes abordés traitent de la manière de gérer les retrouvailles, de la différence d’âge, de la maltraitance….  Bref, ce Shojo est touchant et bienveillant.  M-H.B.

Vous n'imaginez pas cuisiner pour une centaine de personnes ? Suivez donc cette valeureuse équipe  qui chaque année, début juin, retrousse ses manches, passe derrière les fourneaux et mitonne tout un tas de bonnes recettes qui réjouiront les papilles de l'équipe du festival Aucard de Tours.
Cette année, Radio Béton a eu la bonne idée de publier leurs plats fétiches. Outre le fait d'en savoir un peu plus sur les coulisses de la manifestation tourangelle, les recettes font vraiment envie. Des entrées chaudes ou froides, du végétarien ou de la viande et une vingtaine de desserts que l'on aimerait tous goûtés ! Et si vous ne recevez pas 100 convives, pas de problème ! On pourra facilement adapter les proportions ou prévoir large, histoire de se resservir car la gourmandise n'est pas un vilain défaut !

V.R.

Sous ce titre énigmatique se cache une histoire unique pleine de rebondissements. Imaginez ! En 1828 est inauguré un canal de jonction reliant la Loire au Cher, ouvrage qui va marquer à partir de 1855 la frontière administrative entre les communes de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps. Cent dix ans plus tard, en 1965, le lit du canal est comblé. Il accueille les voies de l'autoroute A10, tandis que l'échangeur de Tours-centre est bâti à l'emplacement de l'ancienne gare du canal côté Loire.
Ces importants travaux d'urbanisme nous sont contés avec méthode et précision par l'association pour l'étude de l'histoire et de la vie sociale de Saint-Pierre-des-Corps. Nous saluons avec plaisir le travail de ces bénévoles motivés - que nous avons vu à l’œuvre à la Bibliothèque - qui nous livre une nouvelle fois un ouvrage de qualité qui fait le point sur un sujet essentiel d'aménagement du territoire local.

V.R.