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Il n'y aura pas de sang versé

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Entre 1868 et 1869, quatre jeunes femmes, Toia la Piémontaise, Rosalie, originaire de la Drôme, Marie, qui vient de Haute-Savoie et la Lyonnaise Clémence se retrouvent à Lyon pour gagner leur vie en travaillant dans l'industrie de la soie. L’autrice imagine les quatre ouvrières comme des coureuses, se passant le témoin dans la course à la première grève des femmes connue. Elles ne savent ni lire ni écrire mais partagent cette même envie de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail et de logement. Un roman historique, social et féministe. L’écriture est belle, rythmée, furieuse. Les métaphores sont justes, les images sont fortes. Un film en noir et blanc où les rares touches de couleur sont d’une puissance inédite. S. P.

Il n'y aura pas de sang versé

roman
Auteurs :
Année de parution :
2023
1 vol. (148 p.) : 19 cm
Au tournant de l'année 1868, elles sont quatre très jeunes femmes à converger vers les ateliers de soierie lyonnaise où elles ont trouvé à s'employer : « ovalistes », elles vont garnir les bobines des moulins ovales, où l'on donne au fil grège la torsion nécessaire au tissage. Rien ne les destinait à se rencontrer, sinon le besoin de gagner leur vie : Toia la Piémontaise arrive à Lyon en diligence, ne sachant ni lire ni parler le français, pas plus que Rosalie Plantavin, dont l'enfant est resté en pension dans la Drôme, où sévit la maladie du mûrier. La pétillante Marie Maurier vient de Haute-Savoie. Seule Clémence Blanc est lyonnaise : elle a déjà la rage au cœur après la mort en couches de l'amie avec qui elle partageait un minuscule garni, rue de la Part-Dieu. Les mettant littéralement en mouvement par la grâce de sa langue nerveuse et inventive, Maryline Desbiolles imagine ses quatre personnages en relayeuses, à se passer le témoin dans une course vers la première grève de femmes connue. C'est en juin 1869 que la révolte éclate : les maîtres mouliniers font la sourde oreille aux revendications des ouvrières qui réclament de meilleures conditions de travail et de logement. Les filles s'enhardissent, le mouvement s'amplifie et dès lors le livre avance au rythme exaltant d'une troupe féminine s'autorisant enfin à ne plus courber l'échine : nos quatre relayeuses y apparaissent comme en couleur, dans une foule anonyme en noir et blanc, titubantes dans l'élan de leur propre audace. Donner vie et chair à leurs émotions, leurs élans et leurs expériences est le plus bel hommage qui pouvait être rendu à ces oubliées de l'histoire.
Disponibilité Section Médiathèque Localisation Cote
En prêt Adultes Médiathèque des Fontaines 1er étage - Espace Romans - Romans R DESB
Disponible Adultes Bibliothèque Paul Carlat (Sanitas) 1er étage - Espace Romans - Romans R DESB
Disponible Adultes Médiathèque François Mitterrand 1er étage R DESB
En prêt Adultes Bibliothèque Centrale 1er étage - Romans R DESB
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Entre 1868 et 1869, quatre jeunes femmes, Toia la Piémontaise, Rosalie, originaire de la Drôme, Marie, qui vient de Haute-Savoie et la Lyonnaise Clémence se retrouvent à Lyon pour gagner leur vie en travaillant dans l'industrie de la soie. L’autrice imagine les quatre ouvrières comme des coureuses, se passant le témoin dans la course à la première grève des femmes connue. Elles ne savent ni lire ni écrire mais partagent cette même envie de réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail et de logement. Un roman historique, social et féministe. L’écriture est belle, rythmée, furieuse. Les métaphores sont justes, les images sont fortes. Un film en noir et blanc où les rares touches de couleur sont d’une puissance inédite. S. P.

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