Claude Garamont
Quel est le point commun entre les ouvrages de la Pléiade (Gallimard) et ceux des éditions Toussaint-Louverture et Allia ? Ils sont majoritairement composés en Garamond (avec un d), une police de caractères proche des caractères romains créés par l’artisan typographe du 16e siècle, Claude Garamont (avec un t). Rémi Jimenes, maitre de conférences à l’Université de Tours (CESR), revient sur la vie du prolifique graveur, dont les caractères romains (il en a composé 18 au cours de sa vie) et surtout les caractères grecs dits « Grecs du roi » en 1540 assureront sa renommée. Oublié, puis redécouvert en 1900 lors de l’Exposition universelle (au point de déclencher une véritable « Garamonomanie »), la survivance du Garamond dans nos productions éditoriales actuelles atteste de l’intemporalité du travail de l’artisan, qui sut proposer un caractère alliant à la fois élégance et grande lisibilité.
Claude Garamont
Quel est le point commun entre les ouvrages de la Pléiade (Gallimard) et ceux des éditions Toussaint-Louverture et Allia ? Ils sont majoritairement composés en Garamond (avec un d), une police de caractères proche des caractères romains créés par l’artisan typographe du 16e siècle, Claude Garamont (avec un t). Rémi Jimenes, maitre de conférences à l’Université de Tours (CESR), revient sur la vie du prolifique graveur, dont les caractères romains (il en a composé 18 au cours de sa vie) et surtout les caractères grecs dits « Grecs du roi » en 1540 assureront sa renommée. Oublié, puis redécouvert en 1900 lors de l’Exposition universelle (au point de déclencher une véritable « Garamonomanie »), la survivance du Garamond dans nos productions éditoriales actuelles atteste de l’intemporalité du travail de l’artisan, qui sut proposer un caractère alliant à la fois élégance et grande lisibilité.