The past is still

"The Past Is Still Alive" voit Hurray For The Riff Raff retrouver Brad Cook, tout en élargissant encore leur groupe de collaborateurs créatifs. Anjimile, Conor Oberst et S. G. Goodman rejoignent tous Alynda Segarra au chant à différents moments du disque, avec un groupe de musiciens dont Libby Rodenbough, Matt Douglas, Meg Duffy de Hand Habits, Mike Mogis, Phil Cook et Yan Westerlund. Mike Mogis a également mixé l'album masterisé par Heba Kadry. Le nature punk de life on earth a marqué un départ pour Hurray For The Riff Raff, alors qu'ils envisageaient de survivre et de prospérer au milieu d'un monde en crise. "The past is still alive" ramène l'attention vers l'intérieur, avec des arrangements bruts, des mélodies directes et indélébiles, et des paroles personnelles mais largement enracinées dans la famille et la communauté. Il y a des chansons d'amour sur des personnages réels, des lieux et des personnages mythiques comme Sky Red Hawk ("Buffalo") ; la première femme trans que Segarra ait jamais rencontrée ("Hawkmoon") ; des espaces queer et sacrés pour les étrangers et les personnes vulnérables, au lendemain de la fusillade du club q ("Colossus of roads") ; quitter son foyer et se découvrir au bout du monde ("Snake plant") ; et les romances éphémères et la sagesse acquise à travers le chaos ("Vétiver"). Ailleurs, dans les autoportraits peints sur Alibi, Ogallala et d'autres moments forts de l'album, Segarra réfléchit au pays qu'ils ont parcouru, aux épreuves dont ils ont été témoins et au courage acquis en fuyant tout et tous ceux qu'ils connaissaient à dix-sept ans, sautant dans des trains de marchandises et traversant le pays en auto-stop avec une bande de gamins des rues.