Blood lines

Emily Jane White évolue vers un registre cette fois plutôt marqué country folk avec un album écrit sur la côte ouest américaine, qui évoquera autant PJ Harvey que Tarnation. Car, si les guitares sont toujours très présentes, elle sonnent nettement plus électriques que par le passé, avec beaucoup de reverb', mais également l'apport du piano, de l'orgue et de cordes qui apportent au final des intonations country très marquées. Résultat, on découvre un album très dense, plus sombre que ce que l'on connaissait d'elle auparavant. Mais si la musique d'Emily Jane White a évolué, le chant de la demoiselle reste son atout majeur, usant comme toujours de son organe vocal avec maestria mais sans excès, avec cette assurance et cette intensité qui donne un relief tout particulier à des chansons fragiles et plus que jamais chargées en émotion. (source: http://poprevuexpress.blogspot.fr)