Le prince tisserand

Note Idées lecture BnF : Parlerait-on de " conte occidental " ? Le terme " conte oriental " est bien vague, mais, comme il est illustré par des images qui évoquent les miniatures persanes, on pourrait imaginer qu'il s'agit d'un conte persan. Pourtant, le prière d'insérer nous suggère qu'il a été recueilli par Nora Aceval en Algérie et l'Algérie n'est pas un pays " oriental ". Alors ? Les choses se compliquent quand on sait que ce conte, sous une forme plus que proche, est revendiqué par tous les Arméniens comme leur conte chéri, sous le nom d' " Anaït " (ce qui d'ailleurs donne un autre sens à l'affaire !). On est un peu gêné par tous ces mélanges. Même si cet album n'est pas désagréable, le récit est moins bien ficelé, moins fort que celui de Luda et ceux qui n'ont pas eu la mauvaise idée de pilonner Les Jardins de la fille-roi : contes d'Eurasie (Hatier, Fées et gestes) pourront y relire le beau texte, " Anaït ". Anaït, cette fille de potier qui refuse d'épouser le fils du roi s'il n'apprend pas un métier ! Par amour, il apprend à tisser et cela lui sera fort utile...

Note sur le public destinataire : Apprentissage - À partir de 3 ans