Le loup qui aurait tellement voulu faire peur

Note Description Couvertures : il y a une photo d'une couverture de livre avec un chat et une souris

Note Idées lecture BnF : Le vieux loup n'a pas de chance avec l'éducation de ses fils. Après les deux aînés qui, selon lui, ont échoué à être de vrais loups, voilà le benjamin qui part pour apprendre à faire peur. Mais il n'est pas pris au sérieux car il a une concurrente de choix ! Cette série, dont c'est le troisième titre, permet, dans un esprit contemporain, de s'interroger sur les rapports masculin / féminin d'une manière subtile. Le trait léger et plein d'humour de l'illustrateur fait merveille dans cette forêt qui fourmille de mille détails.

Note Idées lecture BnF : Le vieux loup n'a pas de chance avec ses trois garçons : son fils aîné s'est lié d'amitié avec une grand-mère au lieu de la dévorer (Le Petit Chaperon rouge n'en peut plus paru en 2016) et son cadet fait le ménage chez une chèvre tout en gardant ses sept petits chevreaux (Le Loup et les 7 chevreaux insupportables paru en 2018). Peut-il espérer que le benjamin soit lui un VRAI loup cruel, semant la terreur ? S'inspirant ici du conte « L'Homme qui voulait connaître la peur », le jeune loup part sur l'injonction de son père non pas pour apprendre la peur, mais pour apprendre à faire peur. Hélas, il n'est jamais pris au sérieux car il a unE concurrentE de choix ! Cette série centrée autour du personnage du loup permet, dans un esprit contemporain assez déjanté, de s'interroger autour des rapports masculin/féminin d'une manière bien plus subtile qu'il y paraît. Jusqu'à la dernière page le trait toujours léger et expressif de Sebastian Meschenmoser fait merveille dans cette forêt qui fourmille de mille détails. Un conseil : n'oubliez pas les pages de garde.