Ondes de choc
Ce coffret rend compte de la création cinématographique suisse, pas forcément mise en avant dans les festivals ou la presse. Il y a pourtant de quoi dire sur ces quatre exemples fort différents mais tout aussi maîtrisés les uns que les autres. Destinés à la télévision et faisant de ce fait le choix du moyen métrage, ces travaux de fiction s’inspirent de faits divers et les mettent en perspective. Sirius est basé sur le plus connu de tous : le suicide collectif d’une secte en 1994. Le réalisateur s’est manifestement très bien documenté sur son sujet et pour autant il parvient à faire de son film davantage qu’une simple chronique glaçante d’un événement dramatique, conférant une étonnante et dérangeante humanité à cette entreprise de folie. On sera également sensible aux grandes qualités de mise en scène de l’étonnant Prénom : Mathieu et à la qualité globale des interprètes au sein de ces quatre histoires qui valent le détour. G. V.
Ondes de choc
"Journal de ma tête" d'Ursula Meier : Quelques minutes avant d'abattre froidement son père et sa mère, Benjamin Feller, un jeune homme de 18 ans apparemment sans histoire, envoie par la poste à sa professeure de français son journal intime dans lequel il confesse et explique son double meurtre.
"Prénom : Mathieu" de Lionel Baier : Dans les années 1980, Mathieu, 17 ans, est le seul rescapé d'un tueur en série qui défraye la chronique. Blessé, traumatisé, il essaie de reprendre pied dans la vie de sa famille et de son village. Grâce à une incroyable mémoire photographique, et l'aide d'un policier intuitif, l'adolescent va réussir à réaliser le portrait robot de l'agresseur, ce qui va mener à son arrestation.
"La vallée" de Jean-Stéphane Bron : Riyad et son ami Zaïd quittent leur cité de la banlieue de Lyon, pour un raid en Suisse. Ils doivent voler deux grosses cylindrées pour le compte de Chérif, un caïd du quartier. Mais l'expédition tourne mal...
Ce coffret rend compte de la création cinématographique suisse, pas forcément mise en avant dans les festivals ou la presse. Il y a pourtant de quoi dire sur ces quatre exemples fort différents mais tout aussi maîtrisés les uns que les autres. Destinés à la télévision et faisant de ce fait le choix du moyen métrage, ces travaux de fiction s’inspirent de faits divers et les mettent en perspective. Sirius est basé sur le plus connu de tous : le suicide collectif d’une secte en 1994. Le réalisateur s’est manifestement très bien documenté sur son sujet et pour autant il parvient à faire de son film davantage qu’une simple chronique glaçante d’un événement dramatique, conférant une étonnante et dérangeante humanité à cette entreprise de folie. On sera également sensible aux grandes qualités de mise en scène de l’étonnant Prénom : Mathieu et à la qualité globale des interprètes au sein de ces quatre histoires qui valent le détour. G. V.