Ours à New York

Note Description Couvertures : un dessin d'un ours est au sommet d'un immeuble

Note Idées lecture BnF : Gaya Wisniewski nous avait éblouis dès son premier album Mon bison, paru en 2018. On la retrouve avec une histoire d'ours, à nouveau sensible et très personnelle. Cette fois ce n'est plus la nature et ses charmes mais la ville par excellence, New York City, que l'illustratrice met en scène. La ville et son quotidien perturbés par l'irruption d'un ours géant, qui n'est pas sans rappeler le grand King Kong, sur un mode plus débonnaire. Dans cette succession de dessins en noir et blanc, façon carnet de voyage grand format, la représentation de la ville, dense et belle à la fois, vivante et agitée, un peu surannée aussi avec ses buildings et ses enseignes en tous sens, contraste avec la présence tranquille mais irrésistible de cet ours géant, qui trône, assis, dans chacun de ses lieux emblématiques (Central Park, la fête foraine à Coney Island, la gare de Grand central...). « Tu ne me reconnais pas ? Je suis Ours. Tu me dessinais tout le temps. Tu voulais être dessinateur et te voilà dans un travail qui t'ennuie. Que s'est-il passé ? », dit l'ours à Aleksander, jeune homme « transparent », perdu dans la grande ville. Un album magnifique, à contempler et à méditer.

Note Idées lecture BnF : Comme King Kong, mais en plus débonnaire, Ours débarque à New-York. Dans cette succession de dessins en noir et blanc, façon carnet de voyage grand format, la représentation de la ville, vivante et agitée, avec ses buildings et ses enseignes en tous sens, contraste avec la présence tranquille de cet ours géant, qui trône, assis, dans chacun de ses lieux emblématiques (Central Park, la fête foraine à Coney Island, la gare de Grand central...). Pourquoi ? Pour rappeler à Aleksander, jeune homme « transparent » perdu dans la grande ville, ses rêves d'enfant enfouis, où le dessin prenait toute la place.