Gerry Mulligan

lui seul, le quartette qu'il dirigea en 1952-53, et qui établit également la gloire de Chet Baker, vaudrait qu'il eût une place importante au Panthéon du jazz. Cependant, ce saxophoniste nous donna en mille circonstances d'autres raisons de l'admirer et d'aimer sa production musicale. Ce dandy à la silhouette d'éternel étudiant, ardent soliste aussi bien que chef d'orchestre perfectionniste (qui ne s'attirait pas que des amis) a donné au jazz une oeuvre abondante et multiforme qui impose le respect.