A Drum Is a Woman est un conte musical qui relate la naissance du jazz aux Etats-Unis. Sur une idée d’Orson Welles, Duke Ellington interprète cette œuvre avec sa voix reconnaissable sur une musique de Claude Bolling et de son Big Band. La narration est assurée par Manu Dibango avec une mise en scène de Jérôme Savary. Ce conte fût joué au Théâtre National de Chaillot en avril 1996. Retrouvez tous ces artistes de grand talent sur ce disque unique ! S. C.
On peut chanter fort, crier même, et être subtil. Poussé par la thématique des maladies mentales et de la solitude, le trio de Laval, en Mayenne, développe une musique marquante. Le groupe réussit à créer des ambiances tant par la performance vocale, brutale, sur le fil, que par la recherche d’une progression instrumentale ciselée. Hypnotique, lancinante, dérangeante, violente. Une musique d’écorchés vifs criant la révolte comme l’aliénation et qui nous rappelle ainsi notre fragilité, un révélateur d’une souffrance trop intériorisée et qui aurait enfin trouvée son canal d’expression. Album coup de cœur de New Noise comme des rockeurs de la bibliothèque. V. F. / E. R.
Le 14e album du quintet californien est un projet ambitieux et excellemment produit, enregistré par Joe Barresi et mixé par Andy Wallace, plus de 100 albums de rock mythiques à eux deux. Il nous propose de vivre une crise existentielle sur le sens et l’absurde de la vie en relation avec la proximité de la mort. Musicalement, cela se traduit par une cohorte d’émotions qui sont tout autant de genres. Le metal reste le point d’ancrage mais le voyage est sidérant et sans doute déstabilisant : pop FM, opéra rock, rock FM, trash, electro, folk, jazz prog, R’n’B, musique classique s’alternent. On dira peut-être que tout cela est brouillon. C’est au contraire cohérent et… jouissif ! Car derrière la noirceur du questionnement ontologique, la virtuosité des musiciens apporte un éclairage en contrepoint. Un brin d’humour et beaucoup de plaisir se dégagent donc de cet album généreux en mélodies, rythmes et références. E. R.
Louise s’installe au Japon, en bordure d’Aokigahara, la forêt des suicidés. Alors qu’elle noue des liens avec la famille Aomori, elle aperçoit lors d’une promenade deux adolescents portés disparus. Elle se lance sur leurs traces… Voilà le point de départ de ce court roman fantastique. En dépit de la réputation macabre de la forêt d’Aokigahara et de cette intrigue aux allures de polar, La rumeur des racines n’est rien de tout cela. C’est un récit sensible et délicat, qui brode subtilement sur le motif du fantôme tout en prenant son temps, comme on cheminerait le nez au vent, entre les arbres. Un récit qui n’a l’air de rien, mais qui nous hante encore longtemps après qu’on l’ait refermé. Un roman parfait pour les personnes passionnées du Japon ou qui veulent lire une histoire de fantôme sans se faire peur – mais l’émotion, elle, vous serrera le cœur. M. H.
Avis des lecteurs L'éditeur français n'a pas correctement travaillé sur cet ouvrage. On dirait presque que la traduction a été faite par un traducteur automatique et qu'elle a ensuite été mal relue. Quelques répétitions très gênantes, des erreurs de pronoms et de grammaire, plus généralement, assez ennuyeux.
Le…
Avis des lecteurs Un style narratif époustouflant, de la méchanceté assumée, de l’humour noir et une culture étonnante. On apprécie l’intrigue qui n’en est pas vraiment une mais nous amène dans l’imaginaire et dans l’histoire. Apprêtez-vous à découvrir des mots inconnus et des personnages riches de leurs différences…