Margaret Brackley rêve d’avoir une vie. Une grande vie. Malheureusement pour elle, elle est née femme. Et ça, à la fin du XVIIIe siècle, ce n’est vraiment pas terrible. Heureusement, la jeune femme est intelligente, maline. Certains hommes entrevoient un grand potentiel. Son premier mentor scellera son sort. Désormais, elle s’appellera Jonathan Mirandus Perry. Elle suivra des études prestigieuses et deviendra médecin. Inspiré de l’histoire vraie du docteur James Miranda Barry, E.J. LEVY nous livre un très beau récit d’indépendance, mais aussi d’amour, de lutte, de pertes, de politique et d’aventure. Avec il/elle, on parcourt le monde, les époques. Et c’est addictif. A. C.
L’auteur de cette BD replonge dans l’histoire familiale de son père et de son grand-père juifs ayant fui le nazisme. Il met en parallèle sa propre histoire de créateur de jeux vidéo et non des moindres car Mechner est le concepteur du célèbre jeu « Prince of Persia ». Exercice difficile et pourtant réussi, l’auteur maitrisant parfaitement la narration sans se perdre dans les différentes périodes et personnages qu’il évoque. On ne pourra que constater à quel point l’histoire se répète et se répercute au fil des générations pour (peut-être ?) enfin se boucler. M. W.
Recueil de poèmes sur la vie de ces hommes, ces femmes et enfants obligés de fuir leurs pays en quête d’une vie meilleure. Michael Rosen, poète contemporain, met en parallèle la vie de ces personnes et l’exil de ses ancêtres jusqu'à leur destin tragique durant la seconde guerre mondiale. Ce récit universel et personnel prône le partage culturel et humain. Il est magnifiquement illustré par l’artiste Quentin Blake.
M.B.
Lorsque la souris et le lapin trouvent une poupée de chiffon dans la forêt, ils ne reconnaissent rien chez elle de ce qu’ils connaissent déjà. Les autres animaux arrivent pour observer cette inconnue, avant que le castor ne découvre des traces de pas. Ces traces mèneront les animaux jusqu’à la maison de la petite fille qui a perdu sa poupée, où ils pourront la lui rendre et observer un sentiment qu’ils connaissent bien… Un récit tout en douceur porté par de belles illustrations et un texte très bien traduit par Eva Grynszpan, qui touche petits et grands ! A.I.