Avis des lecteurs
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Un bon vieux policier anglais à l'ancienne...
Un bon vieux policier anglais à l'ancienne...
Guy
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Les douze souveraines dont Jean des Cars a choisi de raconter les vies sont autant de mythes qui enflamment les mémoires : Catherine de Médicis, Elizabeth Ière d'Angleterre, Christine de Suède, Marie-Thérèse d'Autriche, Catherine II de Russie, Marie-Antoinette, Victoria, Eugénie, Sissi, Zita d'Autriche-Hongrie, Astrid reine des Belges et Elizabeth II du Royaume-Uni. Leurs règnes, longs ou brefs, et la vie des peuples qu'elles conduisaient ou incarnaient furent jalonnés de grandeurs et de tragédies. Reines en titre, épouses ou régentes, elles ont marqué leur époque, forgé des ententes, ourdi des complots, déclenché des guerres, travaillé à la paix, rayonné par leur intelligence ou leur charme. Sans elles, notre histoire eût été différente et, osons le prétendre, moins passionnante.
Les douze souveraines dont Jean des Cars a choisi de raconter les vies sont autant de mythes qui enflamment les mémoires : Catherine de Médicis, Elizabeth Ière d'Angleterre, Christine de Suède, Marie-Thérèse d'Autriche, Catherine II de Russie, Marie-Antoinette, Victoria, Eugénie, Sissi, Zita d'Autriche-Hongrie, Astrid reine des Belges et Elizabeth II du Royaume-Uni. Leurs règnes, longs ou brefs, et la vie des peuples qu'elles conduisaient ou incarnaient furent jalonnés de grandeurs et de tragédies. Reines en titre, épouses ou régentes, elles ont marqué leur époque, forgé des ententes, ourdi des complots, déclenché des guerres, travaillé à la paix, rayonné par leur intelligence ou leur charme. Sans elles, notre histoire eût été différente et, osons le prétendre, moins passionnante.
Aurélie
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« On m'a dit que je naissais au monde, que les montagnes reculeraient devant mes aspirations, que les plaines donneraient plus de blé qu'elles n'en ont jamais produit et que les matins s'offriraient à mes pas juvéniles. Que ne m'a-t-on dit pour me laisser croire que j'étais un homme libre ? » Amray est né avec la guerre, entre le souffle du chergui et les neiges des Hauts Plateaux. Mais bientôt son monde vacille et les amis d'enfance, Shlomo, Paco, Octavia – celle qu'il nomme ma joie – quittent le pays. Resté là comme en exil, Amray, fils de fières et nobles figures de résistance, Augustin, la Kahina ou Abd el-Kader, part lui aussi chercher plus loin ses horizons. Roman de toutes les premières fois, premier amour, premières folies, premiers combats, Le livre d’Amray est une charge ardente contre tous les intégrismes, un chant vibrant d'amour pour une terre qui n'est jamais nommée, une Algérie rêvée et rendue à la vie – un chant d'espoir au monde.
« On m'a dit que je naissais au monde, que les montagnes reculeraient devant mes aspirations, que les plaines donneraient plus de blé qu'elles n'en ont jamais produit et que les matins s'offriraient à mes pas juvéniles. Que ne m'a-t-on dit pour me laisser croire que j'étais un homme libre ? » Amray est né avec la guerre, entre le souffle du chergui et les neiges des Hauts Plateaux. Mais bientôt son monde vacille et les amis d'enfance, Shlomo, Paco, Octavia – celle qu'il nomme ma joie – quittent le pays. Resté là comme en exil, Amray, fils de fières et nobles figures de résistance, Augustin, la Kahina ou Abd el-Kader, part lui aussi chercher plus loin ses horizons. Roman de toutes les premières fois, premier amour, premières folies, premiers combats, Le livre d’Amray est une charge ardente contre tous les intégrismes, un chant vibrant d'amour pour une terre qui n'est jamais nommée, une Algérie rêvée et rendue à la vie – un chant d'espoir au monde.
Aurélie
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« Lorsque j'ai dit à ma grand-mère ce qui se passait, juste avant mes quatorze ans, une bombe a explosé. Une déflagration définitive, et pourtant je n'ai pas tout raconté, juste ce qui s'était passé durant l'année en cours. Je craignais de lui faire davantage de mal en énonçant la vérité, en lui révélant que le viol se répétait depuis sept années. Sa réaction, dans le lieu clos de la voiture, a été fracassante : - Tu l'as bien cherché. En sauvant son coeur de maman qui apprenait le pire sur la conduite de son fils préféré, elle m'a détruite. Pour survivre, j'ai passé quarante ans à donner le change. »
« Lorsque j'ai dit à ma grand-mère ce qui se passait, juste avant mes quatorze ans, une bombe a explosé. Une déflagration définitive, et pourtant je n'ai pas tout raconté, juste ce qui s'était passé durant l'année en cours. Je craignais de lui faire davantage de mal en énonçant la vérité, en lui révélant que le viol se répétait depuis sept années. Sa réaction, dans le lieu clos de la voiture, a été fracassante : - Tu l'as bien cherché. En sauvant son coeur de maman qui apprenait le pire sur la conduite de son fils préféré, elle m'a détruite. Pour survivre, j'ai passé quarante ans à donner le change. »
Aurélie
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"Je dois savoir tous les goûts de vie. Tristesse. Mélancolie. Lenteur qui rend lourd, ça fait partie du tout. Je dois vivre et connaître tout ça, l'un et l'autre. La peur, la joie, le vague à l'âme de vie. Tout." 17 août, 17 h 58 : c'est la date et l'heure de la fin du monde, annoncée par les scientifiques. Au milieu du chaos provoqué par cette prédiction, une femme attend un enfant qui ne naîtra pas. Vient alors pour elle l'urgence de le mettre au monde et pour lui de vivre toute une vie en seulement quelques jours.
"Je dois savoir tous les goûts de vie. Tristesse. Mélancolie. Lenteur qui rend lourd, ça fait partie du tout. Je dois vivre et connaître tout ça, l'un et l'autre. La peur, la joie, le vague à l'âme de vie. Tout." 17 août, 17 h 58 : c'est la date et l'heure de la fin du monde, annoncée par les scientifiques. Au milieu du chaos provoqué par cette prédiction, une femme attend un enfant qui ne naîtra pas. Vient alors pour elle l'urgence de le mettre au monde et pour lui de vivre toute une vie en seulement quelques jours.
Aurélie
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Tandis que le pays s'embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu'il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d'enfant « différent » bouscule les siens : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince. Fureurs, rêves et désirs s'entrechoquent dans une France révoltée. Et s'il suffisait d'un innocent pour que renaisse l'espoir ? Alors, peut-être, comme l'écrit Aragon, « un jour viendra couleur d’orange… un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront ». Lumineuse et vibrante, une grande histoire d'humanité retrouvée.
Tandis que le pays s'embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu'il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d'enfant « différent » bouscule les siens : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince. Fureurs, rêves et désirs s'entrechoquent dans une France révoltée. Et s'il suffisait d'un innocent pour que renaisse l'espoir ? Alors, peut-être, comme l'écrit Aragon, « un jour viendra couleur d’orange… un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront ». Lumineuse et vibrante, une grande histoire d'humanité retrouvée.
Aurélie
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"Je ne pense pas à "Une présence idéale" comme un livre qui parle de la mort. Je voulais écrire un livre qui parle de la vie : de la vie professionnelle et personnelle d'un groupe de soignants."Eduardo Berti C'est d'une résidence « littéraire-médicale » dans le service des soins palliatifs du CHU de Rouen qu'Eduardo Berti a tiré la matière pour ce roman choral. Aides-soignant.es, infirmières, médecins, bénévoles, brancardiers... Chacun.e prend la parole et raconte : le quotidien, les soins du corps, l'accompagnement des malades en fin de vie, les moments beaux, les terribles, les familles, les annonces... C'est qu'il faut trouver cette « présence idéale » qui fait les bons soignants, plutôt que la « distance idéale » que l'on recommande trop souvent aux praticien.nes. Pour rester au plus proche des propos qui lui ont été confiés, Eduardo Berti a ressenti le besoin d'écrire ce texte directement en langue française, décrivant avec justesse des situations profondément touchantes.
"Je ne pense pas à "Une présence idéale" comme un livre qui parle de la mort. Je voulais écrire un livre qui parle de la vie : de la vie professionnelle et personnelle d'un groupe de soignants."Eduardo Berti C'est d'une résidence « littéraire-médicale » dans le service des soins palliatifs du CHU de Rouen qu'Eduardo Berti a tiré la matière pour ce roman choral. Aides-soignant.es, infirmières, médecins, bénévoles, brancardiers... Chacun.e prend la parole et raconte : le quotidien, les soins du corps, l'accompagnement des malades en fin de vie, les moments beaux, les terribles, les familles, les annonces... C'est qu'il faut trouver cette « présence idéale » qui fait les bons soignants, plutôt que la « distance idéale » que l'on recommande trop souvent aux praticien.nes. Pour rester au plus proche des propos qui lui ont été confiés, Eduardo Berti a ressenti le besoin d'écrire ce texte directement en langue française, décrivant avec justesse des situations profondément touchantes.
Aurélie
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C'est l'histoire d'un garçon surprenant, à l'allure insolite, qui vit comme on rêve : sitôt disparu, on ne s'en souvient plus. Et puis, le voilà papa ! Enveloppant bébé dans un vieux journal, il quitte la maternité sans en aviser ni la mère, ni personne. L'enfant sous le coude, il part en cavale à la rencontre des femmes de sa vie. Les femmes connues, les femmes aimées, les femmes croisées. Toutes le racontent, l'une après l'autre, cruelles, tendres ou drôles. Mais nulle ne le reconnaît. Dans ce road movie insolite, les femmes sont des ports, des gares : éternelles mais amnésiques. Il faudra tout le miracle et le paradoxe de la paternité pour qu'un enfant, enfin, reconnaisse son père.
C'est l'histoire d'un garçon surprenant, à l'allure insolite, qui vit comme on rêve : sitôt disparu, on ne s'en souvient plus. Et puis, le voilà papa ! Enveloppant bébé dans un vieux journal, il quitte la maternité sans en aviser ni la mère, ni personne. L'enfant sous le coude, il part en cavale à la rencontre des femmes de sa vie. Les femmes connues, les femmes aimées, les femmes croisées. Toutes le racontent, l'une après l'autre, cruelles, tendres ou drôles. Mais nulle ne le reconnaît. Dans ce road movie insolite, les femmes sont des ports, des gares : éternelles mais amnésiques. Il faudra tout le miracle et le paradoxe de la paternité pour qu'un enfant, enfin, reconnaisse son père.
Aurélie
Avis des lecteurs
Une île sur laquelle une petite communauté vit de la pêche, de la vigne, des oliviers et des câpriers, à l'écart du fracas du monde. Jusqu'au jour où trois cadavres s'échouent sur ses rives. Que faire d'eux ? Bousculés dans leur tranquillité, les habitants se trouvent alors face à des choix qui révèlent leur petitesse, leur humanité ou leur égoïsme. Roman policier tout autant que conte philosophique, L’archipel du chien s'inscrit dans la veine des Âmes grises et du Rapport de Brodeck.
Une île sur laquelle une petite communauté vit de la pêche, de la vigne, des oliviers et des câpriers, à l'écart du fracas du monde. Jusqu'au jour où trois cadavres s'échouent sur ses rives. Que faire d'eux ? Bousculés dans leur tranquillité, les habitants se trouvent alors face à des choix qui révèlent leur petitesse, leur humanité ou leur égoïsme. Roman policier tout autant que conte philosophique, L’archipel du chien s'inscrit dans la veine des Âmes grises et du Rapport de Brodeck.
Aurélie
Avis des lecteurs
"Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous."
"Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous."
Aurélie
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"- Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. - C'est que c'est une longue histoire, dit Auguste. - Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l'on connaît en Europe... - Qu'à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...". L'authentique histoire d'un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova. Tour à tour officier, prisonnier, navigateur et chef d'expédition, il deviendra roi de Madagascar et combattra pour donner à cette île sa liberté et son indépendance.
"- Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. - C'est que c'est une longue histoire, dit Auguste. - Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l'on connaît en Europe... - Qu'à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...". L'authentique histoire d'un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova. Tour à tour officier, prisonnier, navigateur et chef d'expédition, il deviendra roi de Madagascar et combattra pour donner à cette île sa liberté et son indépendance.
Aurélie
Avis des lecteurs
Un jour, pensant faire sourire votre femme et vos amis, vous rasez la moustache que vous portiez depuis dix ans. Personne ne le remarque ou, pire, chacun feint de ne l'avoir pas remarqué, et c'est vous qui souriez jaune. Tellement jaune que, bientôt, vous ne souriez plus du tout. Vous insistez, on vous assure que vous n'avez jamais eu de moustache. Deviendriez-vous fou ? Voudrait-on vous le faire croire ? Ou quelque chose, dans l'ordre du monde, se serait-il détraqué à vos dépens ? L'histoire, en tout cas, finit forcément très mal et, d'interprétations impossibles en fuite irraisonnée, ne vous laisse aucune porte de sortie. Ou bien si, une, qu'ouvrent les dernières pages et qu'il est fortement déconseillé d'emprunter pour entrer dans le livre. Vous voici prévenu.
Un jour, pensant faire sourire votre femme et vos amis, vous rasez la moustache que vous portiez depuis dix ans. Personne ne le remarque ou, pire, chacun feint de ne l'avoir pas remarqué, et c'est vous qui souriez jaune. Tellement jaune que, bientôt, vous ne souriez plus du tout. Vous insistez, on vous assure que vous n'avez jamais eu de moustache. Deviendriez-vous fou ? Voudrait-on vous le faire croire ? Ou quelque chose, dans l'ordre du monde, se serait-il détraqué à vos dépens ? L'histoire, en tout cas, finit forcément très mal et, d'interprétations impossibles en fuite irraisonnée, ne vous laisse aucune porte de sortie. Ou bien si, une, qu'ouvrent les dernières pages et qu'il est fortement déconseillé d'emprunter pour entrer dans le livre. Vous voici prévenu.
Aurélie
Avis des lecteurs
On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit. Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires. Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel...
On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit. Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires. Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel...
Aurélie
Avis des lecteurs
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par L Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2016 / PRIX DU ROMAN FNAC 2016 / PRIX DU PREMIER ROMAN FRANCAIS 2016
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par L Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2016 / PRIX DU ROMAN FNAC 2016 / PRIX DU PREMIER ROMAN FRANCAIS 2016
Aurélie
Avis des lecteurs
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde…
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde…
Aurélie
Avis des lecteurs
Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...
Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...
Aurélie
Avis des lecteurs
Un premier roman fulgurant, à l'intensité d'une tragédie antique. Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes. Inspirée par les réalités complexes de l'Irak qu'elle connaît bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l'autorité masculine et le code de l'honneur. Goncourt du Premier Roman 2021 Avis : un texte court, dense, dont on ne sort pas indemne.
Un premier roman fulgurant, à l'intensité d'une tragédie antique. Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes. Inspirée par les réalités complexes de l'Irak qu'elle connaît bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l'autorité masculine et le code de l'honneur. Goncourt du Premier Roman 2021 Avis : un texte court, dense, dont on ne sort pas indemne.
Aurélie
Avis des lecteurs
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel. Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » Sorj Chalandon
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel. Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » Sorj Chalandon
Aurélie
Avis des lecteurs
"À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai."
"À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai."
Aurélie
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"Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du Général de Gaulle jusqu'en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer De Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider. Je n'avais pas le choix. C'était un ordre. J'étais fier. Mais j'avais peur aussi... À 13 ans, c'est drôlement lourd un pistolet."
"Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du Général de Gaulle jusqu'en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer De Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider. Je n'avais pas le choix. C'était un ordre. J'étais fier. Mais j'avais peur aussi... À 13 ans, c'est drôlement lourd un pistolet."
Aurélie