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Violoncelle en pizzicati de Karsten Hochapfel, trompette brumeuse échappée d’Ascenseur pour l’échafaud d’Éric Truffaz, saxophone ténor aux arpèges amples et lyriques de Peter Corser. Sur une musique lancinante et répétitive, une voix belle et puissante s’élève, celle du jeune poète Abdullah Miniawy. Sans en comprendre la langue, on en comprend immédiatement et presque miraculeusement le sens à travers le phrasé, le son, l’atmosphère. Plage après plage, l’émotion se régénère et circule comme si rien ne pouvait l’arrêter, entre méditation et révolte. Un album qui vous arrache les cris de la bouche et dénoue, par procuration, les nœuds que la vie peut parfois nous laisser en travers de la gorge. Saisissant ! R. L.