Coups de cœur et sélections

Quel album ! Clara Ysé, chanteuse, musicienne, et déjà autrice d’un roman Mise à feu livre un 1er album lumineux et touchant. C’est un disque de l’intime où il est question de force, de passion, de désir, composé de textes forts (elle a écrit ses chansons suite au décès de sa mère), aux sonorités issues de la musique du monde (musiques grecques, espagnoles et libanaises). Elle chante en français ou en espagnol avec une voix puissante, presque lyrique. C’est un album d’une grande beauté et bouleversant par son intensité et ses textes. K. B.

Fan de metal ? Fan d’electro ? Electric callboy met tout le monde d’accord ! Ce groupe allemand, formé en 2010 sous le nom d’Eskimo Callboy, propose une musique assez décalée. En effet l’alliance d’electro/pop dansante à la limite du kitsch, et d’un bon gros son de metalleux est étonnante. Et on aime ça ! Parce qu’il nous procure une bonne dose d’énergie. En somme : du rock tonique à écouter à fond ! Tekkno est le sixième album du groupe, mais le seul CD que possède notre réseau, du moins pour l’instant. Alors préparez-vous à vous l’arracher ! E. G.

Smithereens est le troisième album studio de l’auteur-compositeur australo-japonais Joji. Il s’est d’abord fait connaître sous le nom de George Miller en se mettant en scène dans des vidéos d’humour absurde sur Youtube, avant de se tourner vers la musique, se faisant remarquer par la richesse de sa palette vocale. Sur cet album empreint de sincérité et de mélodies touchantes, Joji se dévoile entre chagrins d’amour, anciennes relations et nouvelles rencontres. Le premier titre, Glimpse of us, est bouleversant et tout à fait déconseillé en cas de petite déprime ! C. G.

Le projet quimpérois porté par le guitariste Tibo Niobé, actif sur la scène néo-trad bretonne (notamment au sein du groupe O’Tridal) rend compte du très éclectique et solide bagage du musicien : certes, à l’occasion, un feeling celtique est présent sur cet album (notamment au travers d’interventions de la cornemuse, de la flûte ou du violon), mais il n’est pas le dénominateur commun de ces neuf titres très riches qui nous font voyager du rock progressif à des mélopées orientales plus méditatives en passant par du funk (mentionnons au passage le jeu remarquable du bassiste Erwan Volant) et du jazz. En voyant les photos de concert qui illustrent le digipack on regrette presque que cet album n’ait pas été capté en live… on guette la prochaine sortie discographique du groupe qui ne manquera pas d’être elle aussi enthousiasmante ! G. V.