Voilà près de cent ans qu’une princesse légendaire a sombré dans le sommeil et attend que sa malédiction soit brisée. Ariane, jeune fille noble, suit secrètement son frère Aleric, chevalier sur qui portent tous les espoirs de réveiller la fameuse princesse. Si cette histoire vous paraît familière, c’est parce que Fleur d’épine est une réécriture de La Belle au Bois Dormant dont l’originalité est de nous faire voyager aux côtés de ceux partis lever la malédiction. Un point de vue en décalé, qui permet des réflexions subtiles sur le consentement comme le passage à l’âge adulte.Le roman fourmille de références à d’autres versions du conte, et même d’autres contes. Tour à tour enchanteur et émouvant, Fleur d’épine est un roman doux et amer, porté par des personnages aussi attachants que faillibles dans leur quête d’eux-mêmes. M. H.
Un film qui nous convaincra sans mal de deux faits déjà solidement établis : Werner Herzog est un insurpassable documentariste et les époux Kraft ont succombé à leur folie – folie pour les volcans, pour la découverte, le risque, la traque de l’image ultime. De fait, la thèse du film est qu’ils étaient davantage des cinéastes que des savants. Alors que leurs films ont bercé notre jeunesse, le choix judicieux d’Herzog nous met devant l’évidence : la poésie et la beauté de leurs images nous avaient échappé – et là nous recevons en pleine figure la personnalité inimitable de leur regard d’artistes. On notera somme toute assez peu d’images de volcans tout au long de ce film qui parviendra néanmoins à nous régaler de plans splendides et nous émouvoir devant le destin tragique de ces infatigables risque-tout qui nous ont tant fait rêver. Mention spéciale à ce plan vertigineux, qui résume bien l’esprit du film : les vulcanologues hissent un véhicule hors d’une faille dans une jungle luxuriante ; un plan qui semble extrait d’un remake de Fitzcarraldo, film délirant d’un certain Werner Herzog… Une œuvre unique en son genre et dont on sort extrêmement éprouvé entre effroi, émerveillement, incrédulité et émotion. Du très grand cinéma. G. V.
L’humoriste Panayotis Pascot nous dévoile un pan de son intimité à travers ce livre. Il y aborde son homosexualité mais plus largement son rapport à l’amour, le cancer de son père et la pudeur de sa relation avec lui. Tout au long de son récit, il traite également de sa dépression. L’écriture est parfois proche de l’oralité ce qui ne l’empêche pas d’être poétique. Malgré les thèmes sérieux et forts qu’il déroule, l’auteur, fidèle à lui-même, ne manque pas de nous faire rire.
En néerlandais, ils appartiennent au jour. En français, ils perdent le fil.
Après un an d’absence, lors d’un séjour dans sa maison d’enfance, la narratrice retrouve ses proches, une famille de pasteurs néerlandais installés en France.
Avec une douceur infinie, tout en délicatesse, elle évoque les hommes qui « perdent le chemin » : le grand-père qui perd la mémoire, le père fatigué et le fils qui se prépare à l’ordination de pasteur.
La mémoire, les doutes, les émotions et les souvenirs sont décrits avec beaucoup de tendresse et de chaleur ; les chapitres, courts mais suffisamment évocateurs, mêlent des expressions idiomatiques dans les deux langues.
Avis des lecteurs Il a mené des opérations pour les renseignements français de Bamako à Genève, de Beyrouth à Tanger. Aujourd'hui, Assem Graïeb est fatigué. La mission qu'il accepte est peut-être la dernière : retrouver un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. À Zurich, Assem…
Avis des lecteurs La rage d'un adolescent face à une société oppressive, mais tant d'émotion et d'humanité habite le narrateur.
« Je revenais du collège quand j'ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête à claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et…
Avis des lecteurs L'alternance de chapitres entre l'histoire familiale et la recherche contre le sida est vraiment intéressante. On en apprend plus sur le rôle précurseur de la France dans la découverte et le traitement de cette maladie.
Avis des lecteurs Dès 1952, la famille Pelletier vit un grand chambardement. La suite de l'oeuvre littéraire de Pierre Lemaitre consacrée aux Trente Glorieuses.
Avis : On retrouve avec plaisir la famille Pelletier, c'est toujours aussi bien et on peut apprécier ce roman sans avoir lu le précédent.