Appelés en urgence, les secours découvrent une mère et son fils de 7 ans près du corps de la fille aînée de 13 ans poignardée. La mère est emprisonnée après avoir accusé son fils. Les deux enfants seront placés en famille d'accueil. D'un côté, Valérie, adolescente rebelle et rancunière voire aigrie qui prend un malin plaisir à terroriser son petit frère à chacune de ses visites; et de l'autre Sébastien, enfant traumatisé. Trente ans plus tard, devenu un médecin respecté, élevant seul ses deux filles depuis la mort de sa femme, Sébastien se trouve confronté à la mort de deux de ses petits patients. Ses soupçons se tournent immédiatement sur Valérie, sa sœur. Cela est impossible car elle est internée en Suisse. Les inspecteurs, eux, le soupçonnent. François-Xavier Dillard, nous propose un thriller court, nerveux. Une histoire complexe entre folie, vengeance, culpabilité. Rien ne semble être ce qu'il est. Les chapitres sont entrecoupés de flashbacks nous permettant de comprendre ce qui s'est réellement passé. La psychologie des personnages est fouillée : dans quelle mesure les épreuves, les traumatismes, les tourments de l'enfance influencent- ils la vie d'adulte ? La folie est-elle héréditaire ? Le thème de l'enfance semble être récurrent dans tous les livres de l'auteur (prendre un enfant par la main, l'enfant dormira bientôt...) qui s'entoure de spécialistes pour écrire. Un auteur tourangeau à découvrir, avec une plume agréable et une histoire poignante et terrifiante à la fois.
Peut-être faites-vous du « Rabelais » sans le savoir ?
S'ils vous arrivent de parler de Sainte Nitouche, de fanfreluches, de morpions ou de ventre affamé n'a point d'oreille, vous employez des mots ou expressions présents dans l’œuvre de François Rabelais ainsi que nous le rappelle ce joli petit livre au format à l'italienne.
Préfacé par Alain Lecomte, responsable du musée Rabelais, La Devinière, le troisième titre de la collection Les mots de... aux éditions du Cabardès se feuillette avec plaisir et permet à tout un chacun d'aborder la langue du 16e siècle.
Les illustrations reprenant des gravures des Songes drolatiques de Pantagruel accompagnent à merveille le vocabulaire imaginatif, les facétieuses contrepèteries et autres délectables mots à rallonges. Un exemple ? « Il ne leur a pas suffi de m'avoir aussi morranbouzevezengouzequoquemorguatasacbacguevezinemaffressé mon pauvre œil, ils m'ont, de plus, défoncé mon tambourin » (Quart Livre, ch. 15). A savourer jusqu'à la substantifique moelle !
La couverture évoque d’emblée le sujet du livre : les fleurs, représentent Lily Blossom Bloom et ses rêves, les pétales éparpillées symbolisent sa vie qui se dégrade de plus en plus chaque jour.
La phrase « la vérité toute nue » beaucoup utilisée dans ce livre, permet à Lily d'exprimer plus facilement ses sentiments et ses pensées. Cela va l’aider à se rapprocher d’Atlas, son amour de jeunesse perdu de vue, et de s'éloigner de son fiancé Ryle.
Elle va devoir faire seule un choix des plus compliqués, tout en continuant d'éviter des obstacles qui lui barreront la route et de garder ouverte sa boutique de fleurs.
Son futur qui semblait si bien tracé à Boston va vite se changer en cauchemar lorsque, pour la première fois, elle mettra les pieds dans ce restaurant qui semblait pourtant si inoffensif pour son avenir.
Colleen Hoover, réputée pour ses romans de new romance et qui d'ailleurs, est considérée comme la meilleure dans ce domaine, s'est en partie fait connaître grâce au succès de Jamais Plus. Ce roman aborde légèrement, mais très justement le sujet des violences conjugales tout en restant assez joyeux et réconfortant. Il n’en est que plus bouleversant et touchant.
Primée au Grammy Awards, la chanteuse Madison Cunningham propose, pour ce premier album, un rafraîchissant mélange de folk-rock électrisé et d’Americana aux textes modernes et poétiques. Jouant d’une voix claire et mélodieuse, excellant dans les riffs de guitare originaux et entraînants, la chanteuse californienne alterne d’innovantes ballades aux refrains doux-amers et de percutantes envolées rappelant Jeff Buckley et Kate Bush. S. P.