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Avis des lecteurs

Avis des lecteurs
"Je ne pense pas à "Une présence idéale" comme un livre qui parle de la mort. Je voulais écrire un livre qui parle de la vie : de la vie professionnelle et personnelle d'un groupe de soignants." Eduardo Berti C'est d'une résidence « littéraire-médicale » dans le service des soins palliatifs du CHU de Rouen qu'Eduardo Berti a tiré la matière pour ce roman choral. Aides-soignant.es, infirmières, médecins, bénévoles, brancardiers... Chacun.e prend la parole et raconte : le quotidien, les soins du corps, l'accompagnement des malades en fin de vie, les moments beaux, les terribles, les familles, les annonces... C'est qu'il faut trouver cette « présence idéale » qui fait les bons soignants, plutôt que la « distance idéale » que l'on recommande trop souvent aux praticien.nes. Pour rester au plus proche des propos qui lui ont été confiés, Eduardo Berti a ressenti le besoin d'écrire ce texte directement en langue française, décrivant avec justesse des situations profondément touchantes.
Aurélie
Avis des lecteurs
C'est l'histoire d'un garçon surprenant, à l'allure insolite, qui vit comme on rêve : sitôt disparu, on ne s'en souvient plus. Et puis, le voilà papa ! Enveloppant bébé dans un vieux journal, il quitte la maternité sans en aviser ni la mère, ni personne. L'enfant sous le coude, il part en cavale à la rencontre des femmes de sa vie. Les femmes connues, les femmes aimées, les femmes croisées. Toutes le racontent, l'une après l'autre, cruelles, tendres ou drôles. Mais nulle ne le reconnaît. Dans ce road movie insolite, les femmes sont des ports, des gares : éternelles mais amnésiques. Il faudra tout le miracle et le paradoxe de la paternité pour qu'un enfant, enfin, reconnaisse son père.
Aurélie
Avis des lecteurs
Une île sur laquelle une petite communauté vit de la pêche, de la vigne, des oliviers et des câpriers, à l'écart du fracas du monde. Jusqu'au jour où trois cadavres s'échouent sur ses rives. Que faire d'eux ? Bousculés dans leur tranquillité, les habitants se trouvent alors face à des choix qui révèlent leur petitesse, leur humanité ou leur égoïsme. Roman policier tout autant que conte philosophique, L’archipel du chien s'inscrit dans la veine des Âmes grises et du Rapport de Brodeck.
Aurélie
Avis des lecteurs
"Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous."
Aurélie
Avis des lecteurs
"- Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. - C'est que c'est une longue histoire, dit Auguste. - Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l'on connaît en Europe... - Qu'à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...". L'authentique histoire d'un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova. Tour à tour officier, prisonnier, navigateur et chef d'expédition, il deviendra roi de Madagascar et combattra pour donner à cette île sa liberté et son indépendance.
Aurélie
Avis des lecteurs
Un jour, pensant faire sourire votre femme et vos amis, vous rasez la moustache que vous portiez depuis dix ans. Personne ne le remarque ou, pire, chacun feint de ne l'avoir pas remarqué, et c'est vous qui souriez jaune. Tellement jaune que, bientôt, vous ne souriez plus du tout. Vous insistez, on vous assure que vous n'avez jamais eu de moustache. Deviendriez-vous fou ? Voudrait-on vous le faire croire ? Ou quelque chose, dans l'ordre du monde, se serait-il détraqué à vos dépens ? L'histoire, en tout cas, finit forcément très mal et, d'interprétations impossibles en fuite irraisonnée, ne vous laisse aucune porte de sortie. Ou bien si, une, qu'ouvrent les dernières pages et qu'il est fortement déconseillé d'emprunter pour entrer dans le livre. Vous voici prévenu.
Aurélie
Avis des lecteurs
On l'ignore, mais chaque année, dans l'église de Kerimäki en Finlande, a lieu un séminaire de formation des anges gardiens. Cinq cents d'entre eux y sont réunis et, en moins d'une semaine, l'ange Gabriel et ses assistants ont la lourde tâche de leur apprendre à protéger un mortel et à le guider sur le droit chemin. Parmi les célestes apprentis se trouve Ariel Auvinen, ange aussi zélé que maladroit. Après sa formation théorique, Ariel est passé aux exercices pratiques. Pas très concluant : après avoir guidé sa protégée, une vieille dame un peu bigote, vers le bar local où elle s'est consciencieusement saoulée, il s'est essayé aux acrobaties aériennes, mais avec des ailes de dix mètres d'envergure ce n'est pas gagné ! On lui confie toutefois un mortel : Aaro Korhonen, homme en tous points respectable et capable de s'occuper seul de ses affaires. Même un ange aussi maladroit qu'Ariel Auvinen ne parviendra sans doute pas à semer la pagaille dans sa vie, et encore moins à l'exposer aux tentations du démon. C'est du moins ce que croit l'ange Gabriel...
Aurélie
Avis des lecteurs
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par L Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2016 / PRIX DU ROMAN FNAC 2016 / PRIX DU PREMIER ROMAN FRANCAIS 2016
Aurélie
Avis des lecteurs
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde…
Aurélie
Avis des lecteurs
Un premier roman fulgurant, à l'intensité d'une tragédie antique. Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, sur les rives du Tigre, une jeune fille franchit l'interdit absolu : hors mariage, une relation amoureuse, comme un élan de vie. le garçon meurt sous les bombes, la jeune fille est enceinte : son destin est scellé. Alors que la mécanique implacable s'ébranle, les membres de la famille se déploient en une ronde d'ombres muettes sous le regard tutélaire de Gilgamesh, héros mésopotamien, porteur de la mémoire du pays et des hommes. Inspirée par les réalités complexes de l'Irak qu'elle connaît bien, Emilienne Malfatto nous fait pénétrer avec subtilité dans une société fermée, régentée par l'autorité masculine et le code de l'honneur. Goncourt du Premier Roman 2021 Avis : un texte court, dense, dont on ne sort pas indemne.
Aurélie
Avis des lecteurs
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel. Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. » Sorj Chalandon
Aurélie
Avis des lecteurs
"À quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ? C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère). Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai."
Aurélie
Avis des lecteurs
"Mon père disait qu'il avait été chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du Général de Gaulle jusqu'en 1958. Un jour, il m'a dit que le Général l'avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père m'a annoncé qu'il allait tuer De Gaulle. Et il m'a demandé de l'aider. Je n'avais pas le choix. C'était un ordre. J'étais fier. Mais j'avais peur aussi... À 13 ans, c'est drôlement lourd un pistolet."
Aurélie
Avis des lecteurs
Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n'emportant avec lui qu'une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras repose un nouveau-né. Les parents de l'enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d'autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s'ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un coeur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille. Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l'amitié et de la compassion. Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.
Aurélie
Avis des lecteurs
J'avoue que je n'avais pas envie de lire Mme Woolf avec ses probables réflexions de la grande bourgeoisie londonnienne et vu son parcours. Cela dit, après un début de lecture difficile, j'ai "dévoré" ce roman dans son style d'écriture, avec tous ce entrecroisements de faits de petits riens fabriqués par une poésie woolfienne et les drames de l'Histoire et de l'histoire de Mrs Dalloway. C'est la Jane Austen du début du 20ème ! Bonne lecture
Avis des lecteurs
Tout simplement Magnifique !
Isabelle
Avis des lecteurs
Personnellement, je n'ai pas dépassé la moitié du premier tome. Ce qui m'a gênée c'est le côté très artificiel du fil conducteur de la saga : les noms d'étoiles pour les soeurs, le domaine Atlantis sur le lac Léman qu'on ne peut atteindre qu'en bateau, le mystère de la mort du père, etc... J'ai l'impression que c'est une mise en scène théâtrale pour raconter l'histoire de différents pays, en l'occurrence la construction du christ du Corcovado à Rio de Janeiro sur fond d'histoire d'amour. J'aurais préféré que le roman décrive simplement cette histoire.
Helene
Avis des lecteurs
L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, "délégué" de Yölah sur Terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Mais un homme, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur un peuple de renégats qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Au fil d'un récit plein d'inventions cocasses ou inquiétantes, Boualem Sansal s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux.
Aurélie
Avis des lecteurs
Ci Song est un jeune garçon d'origine modeste qui vit dans la Chine du XIIIème siècle. Après la mort de ses parents, l'incendie de leur maison et l'arrestation de son frère, il quitte son village avec sa petite soeur malade. C'est à Lin'an, capitale de l'empire, qu'il devient fossoyeur des « champs de la mort » avant d'accéder à la prestigieuse Académie Ming. Son talent pour expliquer les causes d'un décès le rend célèbre. Lorsque l'écho de ses exploits parvient aux oreilles de l'empereur, celui-ci le convoque pour enquêter sur une série d'assassinats. S'il réussit, il entrera au sein du Conseil des Châtiments ; s'il échoue, c'est la mort. C'est ainsi que Cí Song, le lecteur de cadavres, devient le premier médecin légiste de tous les temps. Un roman, inspiré par la vie d'un personnage réel, captivant et richement documenté où, dans la Chine exotique de l'époque médiévale, la haine côtoie l'ambition, comme l'amour, la mort.
Aurélie
Avis des lecteurs
Un livre très complet pour tous ceux qui sont en transition vers un régime vegan et qui cherchent arguments et informations pour les convaincre définitivement de sauter le pas. On apprend beaucoup de choses à la lecture de ce livre qui reste abordable et on passe un bon moment car Clara Cuadrado est très drôle. Un livre indispensable.
Aurélie